La Première rediffuse ses meilleurs moments: culture, invités, histoire, humour.
Et toutes les heures, un résumé de l'actualité.
La Première accompagne les lève-tôt en musique.
Dès 6h, reconnectez-vous à l'actualité: interviews, chroniques, reportages, récits, pour savoir ce qui se passe en Belgique, près de chez vous et dans le monde.
Les mémoires de Philippe Risoli / - Le Mug d'ouverture : Les mémoires de Philippe Risoli
Notre invité est Philippe Risoli, l'animateur emblématique de la télévision française, qui publie son autobiographie "Dites bien à mon fils que je l'aime".
- Stanislas Ide pour sa séquence « Corner Séries »
- Le Mug découverte : Le film d'animation « Sirocco et le royaume des courants d'air » de Benoît Chieux
Synopsis : Juliette et Carmen, deux sœurs intrépides de 4 et 8 ans, découvrent un passage secret vers Le Royaume des Courants d'Air, leur livre favori. Transformées en chats et séparées l'une de l'autre, elles devront faire preuve de témérité et d'audace pour se retrouver. Avec l'aide de la cantatrice Selma, elles tenteront de rejoindre le monde réel en affrontant Sirocco, le maître des vents et des tempêtes... Mais ce dernier est-il aussi terrifiant qu'elles l'imaginent ?
- Didier Vervaeren pour sa séquence « Requiem pour la mode »
LE DOSSIER: Les sciences dans la mêlée (ed. Seuil) / LES TRIBUS
Pudique, un roman graphique de Claire Roquigny (Ed. L'Iconoclaste) L'autobiographie humoristique d'une adolescente pudique à une époque qui n'interroge pas suffisamment la pudeur.
LE DOSSIER
Les sciences dans la mêlée (ed. Seuil)
Hésitation vaccinale, refus de la 5G, théories du complot suscitent de nombreuses lamentations sur la montée de l'irrationalité et la perte de confiance dans la communauté scientifique. Pour y faire face, certains continuent d'en appeler à l'autorité de la science et des « faits » comme à des totems. Cet affrontement rend aveugle aux problèmes inhérents à la fabrication des savoirs, et sourd aux préoccupations des publics concernés. Du changement climatique à la pandémie de Covid, les auteurs analysent les récentes controverses et proposent ainsi une réflexion sur les pratiques de recherche et d'expertise en temps de crise. En donnant des clés pour repenser les rapports entre sciences, industrie et démocratie, cet essai plaide pour une transformation de la méfiance généralisée en une défiance exigeante, seule capable d'activer de nouveaux modes de production et de réception des sciences en société. Bernadette Bensaude-Vincent, professeure émérite de philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l'Académie des technologies et de divers comités d'éthique et co auteure est notre invitée.
TENDANCEURS
Julien Gilles nous parle des séries qui parlent aussi de notre société. Cette semaine : DAVE, une série un peu décalée sur l'histoire à moitié vraie du rappeur Lil Dick, qui aujourd'hui est reconnu comme rappeur à part entière dans un style qui allie humour et sincérité.
Jérôme Vandewattyne, Karim Barras et Karen De Paduwa / Ils sont nos invités pour le film "The Belgian Wave". Au début des années 90, le journaliste Marc Varenberg et son caméraman disparaissent dans des circonstances mystérieuses alors qu'ils enquêtent sur la Vague Belge (une série d'observations d'Ovni survenus entre 1989 et 1993). Près de trente ans plus tard, deux webreporters rouvrent l'enquête pour découvrir ce qui s'est réellement passé...
Dès 11h30, retrouvez la « Bagarre dans la Discothèque » avec Adeline Dieudonné et Corentin Candi.
Et dès midi :
"Ja, natuurlijk" de Charlotte Dekoker : Quel est le meilleur cadeau à faire à Noël ?
Réponse avec "Ik ben de BOB" de Goldband
Jérôme Vandewattyne, Karim Barras et Karen De Paduwa pour le film "The Belgian Wave", qui sort aujourd'hui.
Au début des années 90, le journaliste Marc Varenberg et son caméraman disparaissent dans des circonstances mystérieuses alors qu'ils enquêtent sur la Vague Belge. Près de trente ans plus tard, deux webreporters rouvrent l'enquête pour découvrir ce qui s'est réellement passé. Le cinéaste a imaginé une fiction teintée de vérité, un divertissement tragi-comique et une fois de plus sérieusement déjanté, qui joue de ces évènements d'actualité devenus faits de pop culture. Le fait marquant ? Le gouvernement belge est le seul, depuis la fin des années 80, a n'avoir jamais nié l'existence de ces Objets Volants Non Identifiés, ce qui en a longtemps fait la risée de ses homologues internationaux, notamment américains.
Les sorties cinéma et les nouveautés sur les plateformes de streaming avec Katia Peignois, chroniqueuse/critique de cinéma pour la revue belge de cinéma Surimpressions et l'asbl CinéFemme :
- "Wonka"
- "Apolonia, Apolonia"
- "Les Trois Mousquetaires : Milady"
- "Leave the World Behind"de Sam Esmail
Chagall : l'unique / Nous sommes à Paris, dans le années qui précèdent la Première Guerre mondiale.
Le monde culturel et intellectuel est dynamité par de jeunes artistes qui entendent bien faire tomber les murs qui les séparent les uns des autres en fonction de leur discipline respective.
C'est ainsi, qu'en 1912, le fougueux Blaise Cendrars, poète de vingt-cinq ans fait la connaissance de Marc Chagall, arrivé deux ans plus tôt de l'empire russe.
« Un vrai sauvage », lui a dit un ami, « il faut que tu ailles le voir ».
Le poète rencontre le peintre, d'un an son cadet, dans un atelier où vivent des dizaines de créateurs en herbe.
C'est la vie de bohème.
Plus tard, Chagall rapportera :
« Il me lisait des poèmes, regardant par la fenêtre ouverte et dans mes yeux ; souriait à mes toiles et tous deux nous rigolions. »
Dans ses « Dix-neuf poèmes élastiques », Cendrars fera le portrait de son ami :
« Il dort
Il est éveillé
Tout à coup, il peint
Il prend une église et peint avec une église
Il prend une vache et peint avec une vache
Avec une sardine
Avec des têtes, des mains, des couteaux
Il peint avec un nerf de bœuf
Il peint avec toutes les sales passions d'une petite ville juive
Avec toute la sexualité exacerbée de la province russe
Pour la France
Sans sensualité
Il peint avec ses cuisses
Il a les yeux au cul
Et c'est tout à coup votre portrait
C'est toi lecteur
C'est moi
C'est lui
C'est sa fiancée
C'est l'épicier du coin
La vachère
La sage-femme
Il y a des baquets de sang
On y lave les nouveau-nés
Des ciels de folie
Bouches de modernité
La Tour en tire-bouchon
Des mains
Le Christ
Le Christ c'est lui
Il a passé son enfance sur la croix
Il se suicide tous les jours
Tout à coup, il ne peint plus
Il était éveillé
Il dort maintenant
Il s'étrangle avec sa cravate
Chagall est étonné de vivre encore »
Invitée : Anne Hustache, historienne de l'art.
14 heures : L'Homme au Doigt coupé : un Traître au service du IIIéme Reich
Episode 6 - Passés par les Armes
A la fin du mois d'août 1944, les Allemands commencent à plier bagage. Dezitter et ses complices savent que tout est fichu. S'ils restent en Belgique, ils risquent gros. Toute la bande s'enfuit dès lors vers les Pays-Bas puis prend la direction de l'Allemagne.
Dans la Belgique libérée, la Sûreté de l'Etat ne ménage pas ses efforts pour retrouver Dezitter et ses acolytes. Les agents de la Sûreté procèdent à de nombreuses perquisitions, épluchent des piles de documents retrouvés au siège bruxellois de l'Abwehr, le contre-espionnage allemand. Ils examinent également des dossiers constitués par les groupes de résistance et multiplient les contacts avec les services de renseignement alliés.
Va-t-on parvenir à retrouver l'homme au doigt coupé ? La Justice belge aura-t-elle l'occasion de le juger ? Les réponses sont à découvrir dans ce dernier épisode...
« L'Homme au Doigt coupé : un Traître au service du IIIéme Reich, » une série en 6 épisodes réalisée par Eric Loze et Antoine Duwaerts. A écouter ou réécouter en intégralité sur Auvio.
Valentine Jongen propose une émission musicale avec des morceaux qui ont fait et qui font encore l’histoire de la musique. L’histoire de la pop, du rock, du jazz, de la musique classique... Le tout agrémenté d’anecdotes, de liens entre les artistes et d’une touche musicologique. Chaque après-midi, il y en aura pour tous les goûts avec une multitude de tubes.
Sergio Leone, l'Italien qui réinventa le western... / Nous sommes le 27 août 1969. A quatorze heures. Au moment de la première séance dans tous les cinémas de Belgique... et d'ailleurs.
Les spectateurs sont bien calés dans leurs fauteuils. Un peu de publicité, quelques annonces de films, des chocos glacés. Bref, la routine. Et puis l'obscurité, et une impatience palpable. Car tous sont venus pour découvrir le quatrième western signé Sergio Leone, ce rondouillard italien qu'on surnomme déjà le maestro du western spaghetti. Cette appellation de « western spaghetti » n'étant que la stupide invention d'un journaliste italien qui aurait mieux fait de se taire...
Si le public est présent, c'est que la « trilogie des dollars, à savoir Pour une poignée de dollars, Pour quelques dollars de plus, Le bon, la brute et le truand a fait parler d'elle et a remporté un triomphe grand public. Les fans de Leone sont donc venus au rendez-vous pour voir son nouveau film : « Il était une fois dans l'Ouest ». Ils ne vont pas être déçus. Mais au début, ils vont être décontenancés.
La pellicule commence à défiler. Le public attend.
Il est 14h le 27 août 1969, le film commence et c'est l'heure H de mon histoire
Qui a dit que l'école était finie? En théorie, c'est Sheila. En pratique, il y a rattrapage sur La Première! Dès 16h, Walid fait la classe et devient votre nouveau maître des colles. Plus qu'un jeu, un état d'esprit complètement yéyé qui voit une bande d'élèves plutôt potaches retourner sur les bancs de l'école pour vous offrir votre récréation de fin d'après-midi. Divertissez-vous avec le jeu antisèche qui vous fera aimer l'école!
Un magazine info pour décoder, débusquer et débattre avec l'objectif de mieux comprendre l'actualité, élargir les horizons, bref... provoquer des déclics.
Jacques Attali : Bienheureux soit notre monde / Jacques Attali, l'écrivain, l'homme engagé, l'homme qui a connu les cercles du pouvoir, aime aussi romancer les réalités pour pousser des cris d'alarme.
Il publie ¿Bienheureux soit notre monde¿ chez Flammarion. C'est (à peine) un roman d'anticipation.
Au menu, tout ce qui attise l'insatiable curiosité du duo : les nouvelles tendances de l'industrie du divertissement, l'évolution du cinéma, le monde de l'image, de la BD aux expos en passant par les phénomènes digitaux et les festivals. Avec la participation d'invités-surprises. Le tout emballé avec l'inimitable ton 5 Heures, évidemment !
Influences africaines / Le continent africain est bien présent dans la musique et dans la chanson. Nous écouterons quelques exemples de complicité entre différents artistes avec des influences menues ou appuyées.
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Pascal Quignard : Les Heures heureuses, 2e partie / Pascal Quignard publie Les Heures heureuses chez Albin Michel.
Derrière les heures ce sont les paysages. Le temps qui se tient derrière le temps c'est la rotation des paysages.
Le printemps, l'été, l'automne, l'hiver. Les paysages sont les visages inoubliables du temps originaire qui fuse.
Donner une forme imprévisible à sa propre vie et s'y tenir quelle qu'elle soit devenue, tel est le but de l'ascèse.
À l'intérieur de l'énigme de chaque vie, chacun devient alors l'indice d'une chance, d'un heur qui est comme tombé du ciel.
J'ai eu l'heur de vivre. Bon heur : bonne pioche. Mal heur : mal chance, mauvaise étoile.
Une rencontre signée Pascale Tison
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
