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Hélène Devynck pour son ouvrage "Impunité" / Le programme de l'émission Le Mug de ce lundi 21 novembre
Présentation : Elodie de Sélys et Xavier Vanbuggenhout
09h08 - Le Mug d'ouverture : Hélène Devynck pour son ouvrage « Impunité » paru aux éditions du Seuil
«Comme moi, plusieurs dizaines de femmes ont cru que l'époque rendait caduque notre condamnation au silence et possible celle de notre agresseur, l'un des hommes les plus connus de France. Ça n'est pas ce qui s'est passé. On a été classées sans suite. Mais nos bulles de solitude ont éclaté. On s'est rencontrées, racontées, soutenues. On s'est fait la courte échelle pour surmonter les murs de découragement. On a parlé plus haut, plus nombreuses.» Hélène Devynck est journaliste et scénariste. Elle a travaillé pendant plus de 20 ans au sein du groupe TF1. De 1991 à 1993, elle a été l'assistante de Patrick Poivre d'Arvor. Impunité est son premier livre.
09h27 - Chronique 1 : Olivier Monssens pour sa séquence « Sur une bande magnétique un peu folle »
09h35 - Le Mug découverte : Focus sur la présence des artistes belges à la biennale des imaginaires numériques 2022, avec Stéphanie Pécourt, directrice du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris.
De l'ontologique art de l'innovation de la Belgique ! Cette mise à l'honneur de la Biennale des Imaginaires Numériques portée par CHRONIQUES est celle de deux entités belges ¿ à savoir celle de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Flandre ¿ et a été ingénieusement mise en œuvre par une collaboration étroite portée par le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris et le Flanders Arts Institute. S'il n'a échappé à personne que notre pays se distingue autant par son originalité institutionnelle que par ses tale Ce petit pays, dont la capitale est également celle de l'Union des nations européennes, est devenu ces dernières années une terre promise pour nombres d'artistes internationaux·ales qui y ont trouvé un terrain propice à l'expression de leurs démarches décloisonnées. C'est donc ces états mouvant de création qui distingue la Belgique que la Biennale dédiée aux Imaginaires Numériques entend valoriser. Au total, pas moins de 20 artistes basé·es en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre sont à découvrir. Des artistes explorant les médiums numériques, sonores, arpenteur·euses de notre ère liquide...
09h52 - Chronique 2 : Jean-Marc Panis pour sa séquence « Le Jour J »
Fêtes de fin d'année : La sélection de jeux du Ligueur / LES TRIBUS : Et si en tant que parent, on lâchait un peu prise !
Pour en finir avec le parent zen, le parent hyper-communicant et le parent hyper-tolérant avec Bruno Humbeeck psychopédagogue à l'UMons et auteur de "Hyperparentalité : apprendre à lâcher prise pour le bien des parents et des enfants » (Ed. Mardaga)
LE COUP DE POUCE : « Prematel », Une ligne téléphonique pour les parents de grands prématurés
Le 17/11, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Prématurité, a été lancée « Prematel » la première ligne d'aide téléphonique trilingue, 7j/7 et entièrement gratuite pour les parents de nouveau-nés en soins intensifs en Belgique. On en parle avec Laetitia van der Elst et Michel Collart, directeurs de Noah's Ark Belgium asbl.
Accueil | Prematel
LE DOSSIER : Fêtes de fin d'année : La sélection de jeux du Ligueur
La fin de l'année approche à grands pas et avec elle, son cortège de fêtes traditionnelles et de cadeaux. Et malgré les crises, nombreux seront ceux qui auront envie de faire plaisir et de s'offrir des bulles de détente. Et pour se détendre en famille, rien de tel que le jeu. De plateaux ou grandeurs natures, pour petits et grands, des classiques aux innovations, il y en a pour tous les goûts. Une petite sélection s'impose. On s'entoure donc, de Yves Marie Vilain et Romain Brindeau, les journalistes joueurs du Ligueur pour un petit tour d'horizon de la sélection jeux et jouets du magazine.
LES TENDANCEURS :
Notre chroniqueuse Green, Mélanie Guisset sur Instagram (Melting.green).
Spéciale Comte de Lautréamont / Si elle irrigue une bonne part de la littérature ultérieure, l'œuvre de Lautréamont, tour à tour sombre, cruelle, révoltée (Les Chants de Maldoror), et solaire, porteuse d'espoir (les Poésies), reste un mystère (comme sa vie). On en parle avec Jean-Luc Steinmetz, qui a géré l'édition de ses Œuvres complètes, sorties à La Pléiade en 2009.
« Bagarre dans la Discothèque » à 11h30, avec Laurence Bibot et Éric Russon.
Et dès midi :
« Les inconnus connus » d'Éric Russon : Bien dans ses bottes
Spéciale Comte de Lautréamont, l'auteur des Chants de Maldoror, disparu le 24 novembre 1870. On en parle avec Jean-Luc Steinmetz, qui a géré l'édition de ses Œuvres complètes, sorties à La Pléiade en 2009.
Toutes les notions qui permettent de penser la littérature - auteur, lecteur, texte, genre, plagiat, parodie, humour, ironie - sont mises à la question par Lautréamont. Il nous requiert d'abord par une révolte majeure. Il nous intrigue non moins par les procédés auxquels il a recouru pour la dire : sa technique de combat. Et il nous aide à concevoir ce qu'est la fiction moderne. Mais combien de lecteurs a-t-il touché en son temps? Une dizaine peut-être. Ouvrages non diffusés, mort précoce : les conditions d'un oubli définitif étaient réunies. Il y eut pourtant renaissance, grâce à des entremetteurs avisés, et à des rééditions, comme celle des Poésies dont André Breton alla recopier à la Bibliothèque nationale les seuls exemplaires alors connus. Au fil des ans, le nombre des lecteurs s'est accru. Et parmi eux des écrivains, accompagnateurs distants ou prosélytes inconditionnels, ont reconstruit Lautréamont en édifiant leur œuvre propre. C'est pourquoi ce volume leur fait place : il propose une édition nouvelle de l'œuvre - parue sous l'anonyme en 1868 (le Chant premier), sous pseudonyme en 1869 (Les Chants de Maldoror par «le comte de Lautréamont»), sous patronyme en 1870 (Poésies I et Poésies II d'Isidore Ducasse) ; puis, dans un dossier de Lectures, il donne la parole aux écrivains : les premiers médiateurs, les surréalistes ensuite, pour qui Lautréamont représente le phénomène littéraire absolu, et enfin tous ceux qui, de Césaire à Le Clézio, de Ponge à Sollers, virent en Ducasse une pierre de touche. D'autres consciences, dans l'avenir, approcheront ces textes. Le mauvais esprit des Chants ne peut que provoquer une riposte. Et le ton formulaire des Poésies en fait un vocabulaire pour le futur. Un tel «Grand Combat» n'a pas de raisons de cesser. L'œuvre, pourtant, «s'échappe quand même» (Le Clézio). Sa violence, ses blasphèmes, ses perversions, son «cri d'ironie immense» couvrent à jamais Ducasse, irrégulier devenu régulateur, d'une enveloppe d'authentique mystère.
Le portrait photographique comme outil de domination / Nous sommes le dimanche 12 avril 1931, à Cologne au WestDeutscher Rundfunk, le service de diffusion de la région.
Ce jour-là, le photographe August Sander, donne une conférence radiophonique intitulée « La photographie, langage universel ».
Il dit :
« L'idée fondamentale de mon œuvre photographique « Homme du XXe siècle » ( ...) n'est rien d'autre que la tentative de dresser un portrait (...) actuel de l'homme allemand prenant appui sur le procédé optico-chimique de la photographie, donc sur la pure mise en forme de la lumière. »
Sander ajoute :
« A l'aspect de son visage, nous pouvons immédiatement reconnaître quel travail quelqu'un fait ou ne fait pas, nous lisons sur ses traits s'il a de la peine, ou s'il est joyeux, car la vie laisse inévitablement ses traces. »
Et le photographe de citer l'extrait d'un poème :
« sur le visage de tout homme est clairement gravée son histoire.
L'un sait lire et l'autre non. »
Un peu moins d'un siècle avant l'intervention de Sander, l'essor de la photographie de portrait avait provoqué le débat.
La pratique, en effet, bouleversait les systèmes de représentation de soi alors en vigueur dans le monde.
Quels étaient les enjeux sociaux, culturels et politiques mis en débat ?
Quels en sont, encore aujourd'hui, les répercussions ?
Invitées : Anne Roekens et Alexandra de Heering de l'UNamur.
Coordinatrices du numéro 5 de la revue Photographica : « Portraits choisis, portraits subis » aux éditions de la Sorbonne.
14 heures : 1525, la révolte des paysans
Quasi un quart de millénaire avant la Révolution française, édifiés par les traductions de Luther, et galvanisés par les idées de Müntzer, des paysans ont fait trembler les nantis.
La révolte des paysans a été écrasée dans le sang, mais a fait rêver, un temps, à un autre monde possible.
Au micro de Jean-Marc Avec le scénariste Gérard Mordillat, co-auteur du roman graphique 1525, la guerre des paysans, (Eric Liberge au dessin, éditions Futuropolis),avec qui on replonge dans ces temps troublés.
Valentine Jongen propose une émission musicale avec des morceaux qui ont fait et qui font encore l’histoire de la musique. L’histoire de la pop, du rock, du jazz, de la musique classique... Le tout agrémenté d’anecdotes, de liens entre les artistes et d’une touche musicologique. Chaque après-midi, il y en aura pour tous les goûts avec une multitude de tubes.
Jim Jones, profession gourou / Nous sommes le 19 novembre 1978, il est 3h29 du matin.
Dans sa chambre de la Maison Blanche, le président des Etats-Unis dort paisiblement. Dans un peu moins d'une minute, l'un de ses conseillers, qui a reçu un télégramme de la CIA, le réveillera. Une grande nouvelle vient de tomber. Jim Jones, le gourou du Temple du Peuple, a commis l'irréparable, l'indescriptible, l'inimaginable. Son âme damnée, accompagnée de celle de 916 autres innocents, a basculé dans les limbes.
Qui a dit que l'école était finie? En théorie, c'est Sheila. En pratique, il y a rattrapage sur La Première! Dès 16h, Walid fait la classe et devient votre nouveau maître des colles. Plus qu'un jeu, un état d'esprit complètement yéyé qui voit une bande d'élèves plutôt potaches retourner sur les bancs de l'école pour vous offrir votre récréation de fin d'après-midi. Divertissez-vous avec le jeu antisèche qui vous fera aimer l'école!
Dans un talk agréable et détendu, Julie Morelle et Himad Messoudi réunissent chaque soir autour de la table des chroniqueurs et invités pour décoder, débattre, mieux comprendre l’actu et élargir les horizons. Prenez le temps, avec eux, de découvrir des infos étonnantes, de trouver de nouvelles clés d’analyse et de croiser les points de vue.
Avec son invité·e, Eddy Caekelberghs tente d’avoir Le fin Mot d’un dossier, d’une recherche, d’une page d’histoire ou d’actualité. Démêler les fils conducteurs, les enjeux évidents et sous-jacents. Aller aux essentiels avec un·e spécialiste, acteur·rice ou témoin. Dégager les lignes de force, donner du background, tout en finesse : voilà la promesse !
Au menu, tout ce qui attise l'insatiable curiosité du duo : les nouvelles tendances de l'industrie du divertissement, l'évolution du cinéma, le monde de l'image, de la BD aux expos en passant par les phénomènes digitaux et les festivals. Avec la participation d'invités-surprises. Le tout emballé avec l'inimitable ton 5 Heures, évidemment !
Loogaroo - Radicanto / Loogaroo est un duo composé de Florian De Schepper à la guitare et de Pablo Golder à l'accordéon. Ils ont imaginé le disque `Nautilus' aux fragrances acoustiques, folk, instrumentales... et viennent nous en parler ce lundi.
D'Italie, nous arrive le dernier travail du groupe Radicanto, un sextet passionné rejoint par un trio d'invités sur leur album `Alle Radici Del Canto'. Extraits...
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Là où se rejoignent les rivières / Une création qui prend sa source à Montbéliard, ville où nombre de rivières ont été détournées, enfouies, canalisées...et qui tisse des liens invisibles entre les habitants d'une ville en profonde mutation, où il semble de plus en plus compliqué de communiquer. A travers une inexpliquée montée des rivières, la pièce convoque un paysage de voix d'habitants, dont les récits intimes semblent remonter à la surface à mesure que la ville disparait sous l'eau.
`Là où se rejoignent les rivières', signé par Antoine Richard, est de la poésie sonore à l'état pur, celle qui enchevêtre avec audace les voix, les sons et les musiques, celle qui parle du quotidien à travers la dystopie d'une inondation.
Une création sonore d'Antoine Richard, co-écrite avec Samaële Steiner
Une production de MA Scène nationale à Montbéliard
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
