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Alexandra Matine pour "La pire amie du monde" et Mous Lamrabat pour "A(r)mour" / Le programme de l'émission Le Mug de ce vendredi 09 juin
Présentation : Xavier VANBUGGENHOUT
09h10 - Le Mug d'ouverture : Alexandra Matine pour son livre « La pire amie du monde » paru aux éditions les Avrils
Trentenaire établie à Amsterdam, Cyr vient de se faire virer de l'agence de pub dans laquelle elle travaillait après avoir appris la disparition de son meilleur ami. Et si cela ne suffisait pas, on lui demande d'écrire un discours pour la cérémonie. Pour fuir toute responsabilité, elle préfère monter à la chaîne des meubles en kit et ne plus répondre à personne. Mais le monde, lui, continue de tourner. Alors, Cyr va devoir aller vers les autres, s'y confronter pour grandir un peu, enfin.
09h30 - Chronique 1 : Pierre Scheurette pour sa séquence « Pierre Touillette »
09h40 - Le Mug découverte : Le photographe Mous Lamrabat pour son exposition « A(R)MOUR » à découvrir jusqu'au 2 septembre au MAD
Pour sa nouvelle série de photographies, Mous Lamrabat a troqué le désert pour un environnement plus urbain. Et ce, sans aller bien loin, une touche d'Afrique du Nord à Bruxelles apparaît plus proche qu'on ne le pense. Le photographe belgo-marocain - accompagné de sa collaboratrice, la styliste Lisa Lapauw - est parti à la recherche de lieux colorés de la capitale qui lui rappellent sa mère patrie. Le vêtement est un outil puissant d'expression de soi. Pour certain·nes, il est l'expression des émotions, pour d'autres un moyen de se protéger. De l'extravagance à la sobriété, avec des clins d'œil humoristiques et des références religieuses, le photographe Mous Lamrabat présente cette diversité dans une exposition haute en couleur au MAD Bruxelles cet été.
09h50 - Chronique 2 : Cathy Immelen pour sa séquence « Cat's Eyes »
Comment booster la lecture de nos enfants durant les vacances ? / LES TRIBUS : Le mandat extra-judiciaire
On note une augmentation des demandes pour des mandats extrajudiciaires. Mais de quoi s'agit-il ? Marc Van Beneden, notaire, nous en dit plus.
LE COUP DE POUCE : Les « Grands Carmes », un lieu de santé inclusif
Clémentine DELISSE coordinatrice du projet "Grands Carmes", un Centre communautaire composé d'une maison médicale et d'espaces socio-culturels qui offre un lieu safe, friendly et véritablement inclusif pour les personnes LGBTQIA+, et pilote de la campagne de crowdfunding.
LE DOSSIER : Booster la lecture de nos petits pendant l'été
L'été est bientôt là. Vos enfants pourront profiter du bon air frais et jouer dehors. Cela ne veut pas pour autant dire qu'il faut faire une croix sur la lecture. La lecture estivale peut être une activité stimulante, tout en étant bénéfique pour la réussite éducative de votre enfant. En effet, la lecture prévient la perte des connaissances acquises, pendant l'été sans compter sur le fait que la lecture reste un plaisir. Cependant, comme parent, il n'est pas toujours aisé de savoir quoi proposer comme livres et comment s'y prendre pour encourager la lecture chez nos enfants les plus jeunes. Que privilégier ? que choisir ?
On en parle avec Deborah Danblon, chroniqueuse Littérature Jeunesse, Mélanie Roland des Editions Alice Jeunesse et Laurence Ghigny, du Service Culture de la Fédération Wallonie-Bxl.
LES TENDANCEURS : Remplir sa podcasthèque pour l'été !
Marie Flore Pirmez, journaliste (web, print, podcast) nous propose trois podcasts pour les petites et les grandes oreilles en vue des longs trajets en voiture de l'été.
Christine and the Queens / Il est notre invité pour la sortie aujourd'hui de son nouvel album "Paranoïa, Angels, True Love".
« Bagarre dans la Discothèque » à 11h30, avec Éric Russon et Xavier Vanbuggenhout.
Et dès midi :
"Les inconnus connus" d'Éric Russon : Perte d'enjoliveur.
Christine and the Queens pour la sortie de son nouvel album "Paranoïa, Angels, True Love".
Elle sera en concert le 2 juillet au Festival Rock Werchter et le 12 septembre au Cirque Royal à Bruxelles.
Éric Russon l'a rencontré.
Les sorties BD de Xavier Vanbuggenhout :
- « Pour quelques degrés de plus » d'Ulysse Gry (Presque Lune)
- « Les Ombres de Maui » de R. Kikuo Johnson (Gallimard Bande dessinée)
- « Magic Pen » de Dylan Horrocks (Casterman)
Hindenburg, mauvais génie de de l'Allemagne / Nous sommes le 31 août 1914, au lendemain de la bataille de Tannenberg.
Cette bataille au cours de laquelle la VIIIe armée allemande, commandée par Paul von Hindenburg, écrase les troupes russes.
Hindenburg écrit à l'empereur Guillaume II :
« J'annonce à votre Majesté que depuis hier, les Russes sont tous soumis et que l'étau s'est refermé autour de la plus grande partie de l'armée russe : le XIIIe, le XVe et le XVIIIe Corps d'armée sont détruits.
Les pièces d'artillerie sont rassemblées dans les forêts.
Le butin de guerre n'a pas encore été comptabilisé mais il est extraordinairement important.
Aux alentours, le Ier et le VIe Corps ont également souffert terriblement... »
L'année suivant cette lettre, une gigantesque statue de bois représentant le vainqueur est inaugurée à Berlin en présence d'une foule immense.
La statue mesure douze mètres de haut et pèse vingt-six tonnes.
Hindenburg devient un mythe.
En avril 1925, Le maréchal accède aux plus hautes marches du pouvoir en remportant l'élection à la présidence du Reich.
Il est réélu en 1932.
En janvier 1933, il confie le rôle de chancelier à Adolf Hitler.
Intrigant, opportuniste, usurpateur, multipliant les erreurs jusqu'à mener l'Allemagne au portes de la plus tragique page de son histoire : qui était Hindenburg ?
Retour sur le parcours d'un mauvais génie...
Invité : Jean-Paul Bled, professeur émérite à l'université de Paris-Sorbonne.
Auteur de « Hindenburg, l'homme qui a conduit Hitler au pouvoir » éditions Tallandier.
14 heures : Les objets des luttes féministes 2/2
Qu'on en commun, le code civil, le carnet de chèque, la pilule, le cintre, le fusil ou la crinoline ? Tous ces objets du quotidien racontent l'histoire matérielle des luttes féministes et des libertés chèrement acquises. Des objets convoités, détruits, instrumentalisés pour leurs combats : l'égalité, le droit de vote, la libre disposition de son corps. Yasmine Boudaka évoque quelques bouts de ces grandes histoires des luttes féministes avec Mathilde Larrère, auteure du livre « Guns and Roses, Les objets des luttes féministes » paru aux éditions du Détour
Valentine Jongen propose une émission musicale avec des morceaux qui ont fait et qui font encore l’histoire de la musique. L’histoire de la pop, du rock, du jazz, de la musique classique... Le tout agrémenté d’anecdotes, de liens entre les artistes et d’une touche musicologique. Chaque après-midi, il y en aura pour tous les goûts avec une multitude de tubes.
Joséphine Baker / Nous sommes le 28 août 1963, à Washington.
Une foule immense, mêlant Blancs et Noirs, défile en rangs serrés lors d'une Marche pour l'emploi et la liberté. Devant le Lincoln Memorial, le pasteur et militant Martin Luther King s'adresse aux 250 mille manifestants dans un discours qui fera date. Il appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis, et revendique l'égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains.
Un discours qui est généralement considéré comme l'un des plus importants du 20ème siècle. Lors de celui-ci, il martèle à plusieurs reprises cette anaphore qui marquera l'Histoire : « I have a dream », par laquelle il décrit son rêve de liberté et d'égalité, émergeant d'un monde marqué par l'esclavage et la haine.
Ce discours est aujourd'hui connu de toutes et de tous, mais ce qu'on sait moins, c'est qu'une seule femme s'exprimera en ce jour historique aux côtés de Martin Luther King. Cette femme de 57 ans a derrière elle une grande carrière dans le « music-hall ». Elle a été décorée de la Légion d'honneur après la Seconde Guerre mondiale. Elle est aussi l'un des symboles de la libération féminine et la mère de 12 enfants adoptifs.
Cette femme exceptionnelle, qui prend la parole devant 250 mille personnes, ce 28 août 1963 sur les coups de 17 heures, c'est Joséphine Baker... et c'est l'heure H de notre histoire.
Qui a dit que l'école était finie? En théorie, c'est Sheila. En pratique, il y a rattrapage sur La Première! Dès 16h, Walid fait la classe et devient votre nouveau maître des colles. Plus qu'un jeu, un état d'esprit complètement yéyé qui voit une bande d'élèves plutôt potaches retourner sur les bancs de l'école pour vous offrir votre récréation de fin d'après-midi. Divertissez-vous avec le jeu antisèche qui vous fera aimer l'école!
Un magazine info pour décoder, débusquer et débattre avec l'objectif de mieux comprendre l'actualité, élargir les horizons, bref... provoquer des déclics.
Avec son invité·e, Eddy Caekelberghs tente d’avoir Le fin Mot d’un dossier, d’une recherche, d’une page d’histoire ou d’actualité. Démêler les fils conducteurs, les enjeux évidents et sous-jacents. Aller aux essentiels avec un·e spécialiste, acteur·rice ou témoin. Dégager les lignes de force, donner du background, tout en finesse : voilà la promesse !
Au menu, tout ce qui attise l'insatiable curiosité du duo : les nouvelles tendances de l'industrie du divertissement, l'évolution du cinéma, le monde de l'image, de la BD aux expos en passant par les phénomènes digitaux et les festivals. Avec la participation d'invités-surprises. Le tout emballé avec l'inimitable ton 5 Heures, évidemment !
Brésil / Il scrute pour nous les dernières nouveautés de la musique brésilienne d'aujourd'hui : Zjakki Willems nous propose ce vendredi d'écouter le travail de Gabriel da Rosa avec `É o que a casa oferece', de Rodrigo Campos avec `Pagode novo' et de Romulo Fróes & Tiago Rosas avec `Na Goela'.
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Dans cette douce pérennité de l'ombre / Les 80 ans du Rideau de Bruxelles / C'était une maison abandonnée à Ixelles,
dans une rue en pente, qui aboutit presque en face de la rue Wiertz,
c'est-à-dire, juste à l'arrière du Parlement européen.
Dans cette maison il y avait eu un théâtre,
c'était inscrit sur les auvents en tissu, déchirés et délavés :
Nouveau Théâtre de Belgique.
Au côté de cette inscription, figurait un nom : Henri Ronse.
On aurait dit un vieux décor de cinéma.
Réalisation Muriel Alliot, avec le soutien du FACR.
Pour suivre : Un collage de souvenirs, d'impressions et de projections récoltés par Paola Stévenne à l'occasion des 80 ans du Rideau de Bruxelles.
Avec notamment les mots de Marie-Claire Tirion, Carmela Locantore, Annabelle Giudice, Suzanne Huibeau, Dominique, Virginie, Frédéric Dussenne, Marie-Cécile Guillot, Elsa Chene, Lucile Sahada Choquet, Melissa Diara, Cyril Lucas, Catherine, Nicole Valberg, Pietro Pizzuti, Luna Dubar.
Une proposition de Céline Grillon.
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
