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Olivier Bal pour son dernier roman "Roches de sang" / Le programme de l'émission Le Mug de ce mardi 02 mai
Présentation : Xavier Vanbuggenhout
09h08 - Le Mug d'ouverture : Olivier Bal pour son dernier roman « Roches de sang » paru chez XO éditions
Et si les victimes étaient en réalité les coupables ? Un milliardaire serbe égorgé à Londres. Sur la baie vitrée, ces lettres de sang : Chè la mia ferita sia murtale. Que ma blessure soit mortelle... Pour Marie Jansen, l'inspectrice d'Europol, la sentence sonne comme l'écho lointain d'un passé et d'une terre qu'elle pensait définitivement oubliés. Son enquête la plonge soudain deux décennies plus tôt. En Corse. Au temps des braquages en mer. Ce jour-là, Ange et Théo, les frères du gang des Roches rouges, fouillent les cales du yacht qu'ils ont pris d'assaut. Et découvrent, sidérés, ce qu'ils n'auraient jamais dû voir...Des hauts plateaux corses aux rues sombres de Belgrade, des montagnes suisses à l'île de Lesbos, l'histoire d'un face à face terrifiant à travers l'Europe. Et d'un incroyable chemin de rédemption.
09h27 - Chronique 1 : Cindya Izzarelli pour sa séquence « Régressif »
09h35 - Le Mug découverte : Plein feux sur la 9ème édition du « Horst Arts & Music Festival » à découvrir à l'Asiat Park de Vilvorde du vendredi 5 au dimanche 7 mai. Avec Wim Tijs, le directeur du festival.
Le Festival Horst est un événement de musique électronique qui vise à mettre en avant les liens entre l'art, l'architecture et la musique. Le but est de faire découvrir des lieux souvent méconnus au public, tout en créant une interaction entre l'architecture et la musique électronique. Cette année encore, les artistes belges seront nombreux. Pendant trois jours, 44 DJs/producteurs belges se produiront sur six scènes, souvent en bonne place sur l'affiche. L'année dernière, ce sont plus de 100 artistes dont plus de 30% issu·es de Belgique qui étaient programmé·es. Cette année, on y retrouvera des artistes comme Aw Shucks, Najib, DJ Athome, Dana Kuehr, Vieira, Bass Toast, Ma'Bish et bien d'autres encore. Vous trouverez le programme complet ici.
LES TRIBUS
"Génération Z, génération du scalpel" : la chirurgie esthétique touche des patient.e.s de plus en plus jeunes. Avec Lirim Tasdélèn, notre chroniqueur psychopédagogue et sexothérapeute
LE DOSSIER
Female Gaze en architecture
De plus en plus, le « female gaze » (ou regard féminin) s'étend dans les différentes couches de notre société. L'architecture et l'urbanisme ne font pas exception. Hommes et femmes, dans différents contextes sociaux, vivent la ville de manières différentes et sont confrontés à des défis et des besoins auxquels celle-ci doit répondre. Or ça n'a pas toujours été le cas. Et le fait que les villes aient souvent été construites par des hommes, engendrent des inégalités économiques, et sociales parfois importantes. Comment dégenrer l'architecture et l'urbanisation ? Et pourquoi est-ce nécessaire ? C'est l'un des objectifs du travail de Apolline Vranken, architecte doctorante (FNRS) à la Faculté d'architecture de La Cambre et au sein de « L'architecture qui dégenre » asbl.
TENDANCEURS
Les conseils lectures de Déborah Danblon
Christine Orban, Juan Diaz Canales et Jesus Alonso Iglesias / Dans son roman « Soumise », Christine Orban lève le voile sur la relation ardente, fusionnelle, conflictuelle de Blaise Pascal et Jacqueline et en tire un récit follement romanesque.
Nouvelle écoute de la chronique de Josef Schovanec : Casper le gentil fantôme.
Juan Diaz Canales et Jesus Alonso Iglesias pour la BD « Judee Sill » (Ed. Aire Libre/Dupuis).
1979. North Hollywood. Deux policiers découvrent une junkie décédée dans son appartement. Une affaire sordide de plus ? Non. Car la victime est une certaine Judee Sill, étoile filante de la Folk qui connut une brève heure de gloire seventies avant de mystérieusement disparaître dans la nuit de l'anonymat... Enfant révoltée, délinquante récidiviste, droguée et prostituée notoire : Judee fut tout cela et pire parfois. Mais elle fut surtout une musicienne touchée par la grâce, dont le timbre et la personnalité marquèrent de leur doux fer ceux qui l'entendirent et la côtoyèrent.
C'est ce destin dramatique, romanesque et musical que vous invitent à remonter Juan Díaz Canales (Blacksad, Corto Maltese) et Jesus Alonso Iglesias, au gré d'un scénario rythmé comme une partition, servi par un dessin restituant comme jamais les années 70 et s'autorisant parfois de sidérantes envolées psychédéliques.
Nouvelle diffusion de la chronique « Inspiré de faits réels » de Franck Istasse : le roman « Frankenstein ou le Prométhée moderne » de Mary Shelley, paru en français en 1821.
Christine Orban pour son roman « Soumise » (Ed. Albin Michel)
Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l'œuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l'effacement. Ces deux-là sont frère et sœur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s'aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l'on peut être croyant et savant. C'était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l'admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes. Blaise ne pouvait pas se passer d'elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu.
Feuilleton « Héros de fiction » de Gorian Delpâture - Épisode 22. Suite de notre feuilleton consacré aux héros de fiction. Gorian Delpâture et Laurent Nelissen nous proposent aujourd'hui le portrait d'un héros de littérature. Un Anglais qui habite Londres. Son adresse est bien connue : il partage un appartement au 221b Baker Street avec son ami le Dr Watson. Il s'agit bien entendu du plus célèbre des détectives : Sherlock Holmes.
Les deux vies d'Abel Barbin, né Adélaïde Herculine (1838-1868) / Nous sommes dans la nuit du 12 au 13 mars 1868, à Paris, dans une misérable mansarde du numéro 40 de la rue de l'Ecole-de-Médecine.
Cette nuit-là, en s'asphyxiant au charbon, à l'aide d'un petit fourneau, Abel Barbin, journalier de vingt-neuf ans, a décidé de mettre fin à ses jours.
Le médecin et le commissaire de police du quartier, envoyés sur place pour constater le drame, y trouvent un manuscrit autobiographique inachevé.
On peut y lire l'histoire d'Alexina B., une institutrice ayant changé de sexe à l'état civil.
Lors de l'examen de la dépouille, le médecin reconnait « un cas d'hermaphrodisme masculin ».
Il transmet alors le document à celui qui compte parmi les sommités scientifiques de l'époque, le docteur Ambroise Tardieu, détenteur de la prestigieuse chaire de médecine légale à la faculté de médecine de Paris.
« J'ai vingt-cinq ans, et quoique jeune encore j'approche à n'en pas douter, du terme fatal de mon existence. »
Ainsi commence le récit d'Alexina B. qui poursuit :
« J'ai beaucoup souffert, et j'ai souffert seul ! Seul ! Abandonné de tous !
Ma place n'était pas marquée dans ce monde qui me fuyait, qui m'avait maudit.
Pas un être vivant ne devait s'associer à cette immense douleur qui me prit au sortir de l'enfance, à cet âge où tout est beau, parce que tout est jeune et brillant d'avenir.
Cet âge n'a pas existé pour moi.
J'avais, dès cet âge, un éloignement instinctif du monde comme si j'avais pu comprendre déjà que je devais y vivre étranger ».
Invitée: Gabrielle Houbre, historienne à l'université de paris.
« les deux vies d'Abel Barbin, né Adélaïde Herculine (1838-1868) Editions PUF
14 heures : SERIE RACHMANINOV L'ART NOBLE réalisée par Cécile Poss et Marion Guillemette Episode 02 : La renaissance
Tout sourit au jeune compositeur Serge Rachmaninov qui, confiant, écrit sa première symphonie. Le 15 mars 1897, le public s'attend à entendre résonner pour la première fois, l'œuvre du jeune homme de 24 ans, si angoissé par l'évènement qu'avant le concert, il court se cacher dans les escaliers. La direction de l'œuvre est confiée à Glazounov, qui ce jour-là, est complètement ivre. C'est un fiasco qui pousse César Cui à se fendre d'un article dans la presse : « S'il y avait un conservatoire en enfer, si l'un de ses élèves talentueux avait eu à écrire une symphonie décrivant les plaies d'Egypte, et qu'il eût écrit une symphonie comme celle de M. Rachmaninov, il aurait brillamment réussi sa tâche et aurait enchanté les habitants de l'enfer ». Tout ceci plonge Rachmaninov dans une sévère dépression, remettant en doute sa carrière de compositeur. « Après l'échec de ma première Symphonie, quand je suis rentré à Moscou, j'étais un autre homme. Ce coup inattendu m'a amené à décider d'abandonner la composition. Je me suis laissé gagner par une apathie insurmontable. Je ne faisais plus rien, ne m'intéressais plus à rien, je passais mes journées, affalé sur le divan, avec de sombres pensées sur ma vie finie ». Afin de retrouver le goût de vivre, Rachmaninov entame des séances d'hypnothérapie auprès du Dr Dahl. Au bout de 3 ans, il reprend la plume et livre au monde son 2e concerto pour piano. L'œuvre séduit le public, c'est une véritable renaissance pour le compositeur même si la critique se montre plus réservée, qualifiant l'œuvre de trop romantique et manquant de modernisme
Valentine Jongen propose une émission musicale avec des morceaux qui ont fait et qui font encore l’histoire de la musique. L’histoire de la pop, du rock, du jazz, de la musique classique... Le tout agrémenté d’anecdotes, de liens entre les artistes et d’une touche musicologique. Chaque après-midi, il y en aura pour tous les goûts avec une multitude de tubes.
Antoine de Saint-Exupéry / Il était une fois un aviateur pas comme les autres... un ¿avi-auteur¿, qui déployait ses ailes de papier comme celles des avions qu'il pilotait. Écrivain, auteur du « Petit Prince », poète profondément humaniste, reporter... mais surtout pilote, puisqu'il a fait un grand parti de sa carrière dans l'armée de l'air et l'Aéropostale. Antoine de Saint-Exupéry, ou Saint-Ex - comme ses compagnons de vol avaient pour habitude de l'appeler, a disparu dans des conditions mystérieuses : a-t-il été abattu par un chasseur allemand ? Sa mort aujourd'hui encore, reste une énigme pour tous les historiens de l'aviation.
Qui a dit que l'école était finie? En théorie, c'est Sheila. En pratique, il y a rattrapage sur La Première! Dès 16h, Walid fait la classe et devient votre nouveau maître des colles. Plus qu'un jeu, un état d'esprit complètement yéyé qui voit une bande d'élèves plutôt potaches retourner sur les bancs de l'école pour vous offrir votre récréation de fin d'après-midi. Divertissez-vous avec le jeu antisèche qui vous fera aimer l'école!
Un magazine info pour décoder, débusquer et débattre avec l'objectif de mieux comprendre l'actualité, élargir les horizons, bref... provoquer des déclics.
Avec son invité·e, Eddy Caekelberghs tente d’avoir Le fin Mot d’un dossier, d’une recherche, d’une page d’histoire ou d’actualité. Démêler les fils conducteurs, les enjeux évidents et sous-jacents. Aller aux essentiels avec un·e spécialiste, acteur·rice ou témoin. Dégager les lignes de force, donner du background, tout en finesse : voilà la promesse !
La Malédiction, Richard Donner, 1976 / C'est un enfant pas tout à fait comme les autres, marqué du chiffre de la bête, 666. Il s'appelle Damien Thorn. Sa venue sur terre est une malédiction et nous ne pourrons pas échapper à son pouvoir.
Aujourd'hui dans Travelling, nous vous parlons de la Malédiction, The Omen, en anglais, un film de Richard Donner sorti en 1976.
Marcel Powell / Le guitariste Marcel Powell, fils de l'illustre guitariste et compositeur brésilien Baden Powell, sera ce jeudi au Baixu à Bruxelles pour un concert le liant au mandoliniste Armandihno Macêdo et au vocaliste David Linx. Marcel nous raconte son parcours et ce projet particulier.
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Simon Gronowski - 2e partie / Simon est l'enfant du 20e convoi.
Il y a tout juste 80 ans, le 19 avril 1943, un train en partance pour Auschwitz est arrêté par trois hommes à l'aide d'une lampe tempête. Haut fait de la résistance belge, aucun autre train n'a été stoppé en Europe de cette manière. Du train sort un enfant, il se nomme Simon Gronowski.
Simon Gronowski, quand il commence à témoigner, va rencontrer l'artiste flamand Koenraad Tinel, sculpteur, dessinateur, illustrateur, ils feront un livre ensemble "Enfin libérés, ni victime ni coupable". Ce livre scelle leur amitié. Koenraad est le fils d'un Flamand nazi, la famille doit fuir la Belgique vers l'Allemagne à la libération.
Ces deux trajectoires inversées scellent une fraternité indestructible.
Réalisation Pascale Tison
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
