La Première rediffuse ses meilleurs moments: culture, invités, histoire, voyages, cuisine, humour.
Et toutes les heures, un résumé de l'actualité
Un réveil chaleureux orchestré par Charlotte Dekoker, pour commencer la journée avec des découvertes culturelles, balades, sciences, bouquins, jardin, cuisine, sorties... Et tous les dimanches, un artiste à la table de votre petit-déjeuner. De quoi vous concocter le programme idéal pour votre fin de semaine... Mais aussi les jours fériés !
Renault Vilvorde, histoire d'un séisme social / En 1997, l'annonce de la fermeture de l'usine Renault à Vilvorde surprend la Belgique. Près de 3000 travailleurs sont licenciés. Alors que la Belgique s'apprête à entrer dans l'Euro, elle traverse aussi une phase de désindustrialisation rapide. Parmi les traces de ce conflit social, la loi Renault, qui encadre les licenciements collectifs.
On en parle avec Kenneth Bertrams, professeur d'histoire de l'économie à l'ULB.
Présentation : Bertrand Henne et Hélène Maquet
Réalisation : Jonathan Remy
Vers un monde nouveau avec Camille Etienne et Timothée Parrique / « Notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas. » C'est ce qu'affirme la jeune militante écologiste Camille Etienne. Mais comment sortir de la paralysie ? A 25 ans, elle lance un appel au soulèvement écologique (« Pour un soulèvement écologique », Seuil).
« La croissance est devenue un problème existentiel. Notre survie dépend désormais de notre capacité, ou non, à changer de modèle économique. » C'est ce qu'écrit l'économiste Timothée Parrique. Il nous entraîne sur le chemin de la décroissance (« Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance », Seuil).
Camille Etienne et Timothée Parrique sont nos invité.e.s, cette semaine.
Dans « En toutes lettres ! », l'historien et écrivain Gil Bartholeyns écrit aux feux, aux incendies.
Choix culturels :
- « des nuits », le nouveau numéro de la revue « Modes Pratiques » coordonné par Manuel Charpy, Corinne Legoy et Patrice Verdière.
- Le film « Sabotage » de Daniel Goldhaber et Ariela Barer.
- « Voyage en misarchie » d'Emmanuel Dockès (Éditions du Détour).
- « Paresse pour tous » d'Hadrien Klent (Le Tripode).
- Le film « L'Amour et les Forêts » de Valérie Donzelli.
La Belgique, terre du tourisme brassicole
L'incroyable histoire de la bière
Les adresses qui font monter la mousse / Comme un emblème de notre identité nationale, la bière suscite plus que jamais un attrait sans cesse renouvelé chez nos concitoyens. Nous la buvons, la savourons, nous en délectons jusqu'à plus soif. Comme des sourceurs avertis, nous voilà slurpés par des productions faisant toute notre fierté. Alors cet été, filons déguster notre Belgique brassicole ! Les offres touristiques autour des brassins faisant flores, ne boudons pas notre plaisir. Suggestions bien frappées et haltes désaltérantes avec Carlo De Pascale.
Un érudit autant que passionné de tout ce qui se boit, et pas que ! Après la grande histoire de la cuisine, du vin, des vins rosés Benoist Simmat nous convie cette fois pour une folle épopée brassicole. « L'incroyable histoire de la bière. De la préhistoire à nos jours. 15 000 ans d'aventures. » parue aux Ed Les Arènes BD, comme une plongée dans les brassins d'hier à aujourd'hui. Depuis les terres productrices, aux fondateurs, dynasties, aux savoir-faire, une incursion érudite à l'heure de l'apéro !
Et puis au rayon bonnes adresses pour zythologues avertis, en devenir ou simples amateurs, nous demandons Michel Verlinden. Sous le bras, 3 spots qui mettent la pression ! Son conseil ? Filez-y cet été !
Food-Beer-Team : Sophie Moens/ Carlo De Pascale/ Michel Verlinden/Benoist Simmat.
Vincent Vandervenet à la réalisation,
Stéphane Delhougne à la production,
Alexandra Vassen à la programmation musicale.
Documentaire sur le Congo / Tu le leur diras, c'est le titre du documentaire long format pour évoquer le Congo, à quelques jours de l'anniversaire de son indépendance, le 30 juin 1960. Ce documentaire, c'est d'abord une histoire de famille. Une sorte de passage de témoins entre générations, entre une grand-mère et sa petite-fille, et entre le Congo et la Belgique ; une histoire familiale, donc, mais qui permet aussi de se plonger dans l'histoire du Congo lui-même. C'est un documentaire réalisé par Viviane de Laveleye.
Nous sommes en 186 avant JC, à Rome.
Suite à un scandale survenu lors de l'organisation de bacchanales, le consul Postumius décide de mener son enquête sur les origines de ce culte rendu au dieu Bacchus.
Il découvre le rôle joué par un Grec « de basse condition », d'abord passé par l'Etrurie, ancienne région d'Italie, correspondant en gros à l'actuelle Toscane, qui fut le berceau de la puissance des Étrusques.
Ce Grec serait en fait le responsable de l'introduction des rites bachiques à Rome.
Postumius écrit :
« Ce culte à l'initiation n'avait eu d'abord que peu d'adeptes ; bientôt, il s'étendait à un grand nombre, hommes et femmes indistinctement ; pour séduire plus de gens, on ajouta aux pratiques religieuses les plaisirs du vin et de la bonne chère.
Le vin, la nuit, le mélange des sexes et des âges eurent bientôt éteint tout sentiment de pudeur, et l'on se livra à des vices de toute nature, chacun trouvant à satisfaire sa passion favorite (...).
Cet affreux fléau se répandit comme une épidémie, de l'Etrurie jusqu'à Rome. »
Laissons-là, un instant, cette histoire et plongeons-nous dans la lecture de la Bible.
Intéressons-nous au passage au cours duquel Dieu est alerté par des accusations de débauche portées à l'encontre des cités de Sodome et Gomorrhe.
On peut lire :
« Le Seigneur dit : « La plainte contre Sodome et Gomorrhe est si forte, leur péché est si lourd que je dois descendre pour voir s'ils ont agi en tout comme la plainte en est venue jusqu'à moi. »
Et Dieu envoie deux anges qui, eux aussi, von mener une enquête.
Quel lien entre ces deux investigations ?
La dépravation, la luxure, le dévergondage, la licence, la paillardise, l'intempérance, la lubricité, la perversité, le stupre, l'impudicité, l'impureté, l'immoralité !
Les prêtres hébreux, les magistrats des cités grecques, les sénateurs romains auraient-ils inventé le vice et la débauche ?
La vertu serait-elle en affaire avec le patriarcat ?
Invité : Christian-Georges Schwentzel, professeur d'histoire ancienne à l'Université de Lorraine.
« Débauches antiques - Comment le Bible et les Anciens ont inventé le vice » ; éd. Vendémiaire.
Missy Elliott / Nous sommes en 1995. Il est 2h30 du matin et comme toutes les nuits, il y a une maison dans le New-Jersey, aux États-Unis, qui n'éteint pas ses lumières. Dans chaque pièce les rideaux sont tirés, les volets sont baissés, mais sous les portes on aperçoit des rais de lumière. Et surtout on ressent des ondes de basses vibrer contre les murs. Ça ne se voit pas de l'extérieur mais la maison tremble de talent et ne s'arrête jamais de créer. Quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit, il y a toujours quelqu'un derrière un micro ou un clavier, en train de créer le futur son de l'année.
En tout cas, c'est ce dont ils rêvent tous et toutes. Et notamment, elle : Melissa Arnette Elliott, aka Missy Elliott. Elle a 24 ans et comme toutes les nuits, elle est debout derrière le micro en train de rapper ! À côté d'elle, son ami Timothy s'ambiance derrière son piano ! Missy vient de lâcher un couplet incroyable, alors il se retourne vers ses potes et tous se mettent à se taper dans les mains et la félicitent ; certains se resservent un verre, d'autres tirent sur des joints et recrachent des nuages de fumée dans la joie, bref ça rit, ça parle fort et c'est une nuit de plus où seule la musique existe. Ou presque.
Il est 2h30 du matin, et c'est l'heure H de mon histoire.
Ce soir-là Missy quitte le studio plus tôt que les autres pour aller se coucher. Son ami s'étonne lorsqu'elle lui lâche un « je suis fatiguée, insiste pas Tim ! » avant de s'en aller. Ça ne lui ressemble pas. Missy, c'est la jeune femme la plus solaire de cette baraque. Son rire est tonitruant, son sourire est large, ses yeux sont rieurs, elle a de l'énergie pour 10 et un élan de vie qui entraîne le monde avec elle. Alors quand elle quitte la pièce, elle sait que son attitude n'est pas passée inaperçue. Et surtout, elle sait que quelque chose ne tourne pas rond... et qu'elle n'arrive plus à faire semblant. Cela fait plusieurs jours qu'ils n'ont pas mangé, qu'ils jouent de la musique tous les jours et toutes les nuits, et ce soir la jeune femme est à bout. Son optimisme, normalement infaillible, est en train de lui échapper.
A la mémoire des Harkis de Beaurières / Le hameau de forestage de Beaurières dans la Drôme fut l'un des 75 hameaux de forestage mis en place en France après la fin de la guerre d'indépendance algérienne, pour loger et employer des anciens Harkis à des travaux forestiers. Peu de gens ici connaissent aujourd'hui l'existence de ce hameau, encore moins l'histoire de ces hommes.
Qui étaient ces rapatriés désignés comme Harkis? Pourquoi n'ont-ils pas bénéficié des mêmes droits ni des mêmes plans d'intégration que les Pieds noirs? Quelle a été leur vie à Beaurières ? Que sont devenus leurs enfants ?
Un documentaire de Caroline Fontana, réalisé avec le soutien du Fonds de Développement de la Vie Associative.
Production : La bande sonore
Une jolie façon de mettre en avant l'offre de podcasts de La Première.
Les Éclaireurs mettent en lumière la richesse et la variété des recherches et de ses acteurs en Fédération Wallonie-Bruxelles. Fabienne Vande Meerssche donne la parole à nos chercheurs qui y expliquent leurs recherches, leurs découvertes, leurs motivations. Sur le site web Les Éclaireurs, des documents validés par les chercheurs (vidéos, graphiques, études) complèteront l'émission radio et en prolongeront l'approche. L'hebdo radio et le site sont les premières étapes du projet RTBF - Universités - Hautes Ecoles qui veut relier nos chercheurs et nos publics, les uns et les autres unis dans une communauté du savoir.
La Semaine infernale et le Jeu des dictionnaires / « La semaine infernale » et « Le jeu des dictionnaires », des programmes-culte de la Radio de service public ? Oui, sans conteste ! De nombreux auditeurs se souviennent aujourd'hui encore de ces deux émissions humoristiques qui ont renouvelé le genre lorsqu'elles sont apparues sur les ondes à la fin des années 80.
Créer un programme d'humour sur une chaîne où l' « on ne rit plus beaucoup », il faut oser... Jacques Mercier et Marc Moulin, qui en ont vu d'autres, relèvent le défi et lancent sur antenne `la semaine infernale' un après-midi de 1987 en compagnie de quelques collègues et figures connues de la RTBF. Cette revue de l'actualité, caustique et grinçante, remporte un succès immédiat auprès du public et de la direction qui en redemandent.
Fort de ce plébiscite, la même équipe imagine en 1989 `Le jeu des dictionnaires,' une émission quotidienne dans laquelle la langue française et les définitions de mots servent surtout de prétexte à rire et faire rire des auditeurs de plus en plus nombreux.
Parmi les clés de la réussite, il y a cet « effet de bande » très particulier voulu dès le début par Mercier, Moulin et leurs acolytes. Une forme d'osmose jalousement préservée (et cultivée) par tous ceux qui participent par la suite à ces deux émissions. Pendant 24 ans, ce sont près de 80 personnalités de la RTBF et de l'extérieur qui se relaient au micro : comédiens, chanteurs, auteurs, humoristes, écrivains, journalistes, animateurs... le tout au masculin et au féminin.
Cette semaine, le Fantôme de la Radio vous propose de revivre les grands moments de cette épopée humoristique unique en son genre, en compagnie de ses principaux protagonistes. Amateurs des Tilkins et du Dr G : à vos cassettes !
Sacré français! continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre.
Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, Alexandra Vassen cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
En Quête de Sens est un magazine qui accueille tour à tour les émissions Libres, ensemble (Centre d'action laïque), Il était une Foi (CathoBel), La Voix protestante (Association protestante de radio et télévision), Orthodoxie (Eglise orthodoxe en Belgique), Shema Israel (Consistoire central israélite de Belgique).
« Notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas. » C'est ce qu'affirme la jeune militante écologiste Camille Etienne. Mais comment sortir de la paralysie ? A 25 ans, elle lance un appel au soulèvement écologique (« Pour un soulèvement écologique », Seuil).
« La croissance est devenue un problème existentiel. Notre survie dépend désormais de notre capacité, ou non, à changer de modèle économique. » C'est ce qu'écrit l'économiste Timothée Parrique. Il nous entraîne sur le chemin de la décroissance (« Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance », Seuil).
Camille Etienne et Timothée Parrique sont nos invité.e.s, cette semaine.
Dans « En toutes lettres ! », l'historien et écrivain Gil Bartholeyns écrit aux feux, aux incendies.
Choix culturels :
- « des nuits », le nouveau numéro de la revue « Modes Pratiques » coordonné par Manuel Charpy, Corinne Legoy et Patrice Verdière.
- Le film « Sabotage » de Daniel Goldhaber et Ariela Barer.
- « Voyage en misarchie » d'Emmanuel Dockès (Éditions du Détour).
- « Paresse pour tous » d'Hadrien Klent (Le Tripode).
- Le film « L'Amour et les Forêts » de Valérie Donzelli.
Chaque semaine, ICI Radio-Canada Première, RTS La 1ère, La Première de la RTBF et France Inter proposent à 3 millions d'auditeurs du monde entier une émission culturelle innovante autour de la culture à travers les livres.