Alexandra Vassen vous propose une heure d'immersion totale dans le large répertoire de la chanson française. Grands classiques, tubes pop, extraits d'albums ou titres méconnus à (re)découvrir, une balade nocturne à la belle étoile, au clair de la lune.
La Première rediffuse ses meilleurs moments: culture, invités, histoire, humour.
Et toutes les heures, un point sur l'actualité.
La Première accompagne les lève-tôt en musique.
Invité : Thierry Bodson, candidat au poste de président de la FGTB / Thierry Bodson est le seul candidat, et prendra donc normalement `officiellement' la succession de Robert Verteneuil.
Le futur président de la FGTB est l'invité de la matinale ce jeudi.
Nous reviendrons sur l'éviction de son prédécesseur. Nous aborderons aussi l'impasse politique et ses conséquences socio-économiques. Quelles sont ses attentes vis-à-vis des négociateurs ?
Documentaire sur l'extrème droite et fête de la BD mais pas que / Le programme du Mug de ce lundi 07 septembre
Présentation : Elodie de Sélys et Xavier Vanbuggenhout
09h10 - Le Mug d'ouverture : Mathias Théry pour son documentaire « LA CRAVATE » à découvrir jusqu'au 25 octobre au Cinéma NOVA à Bruxelles et à PARC à Liège. Sorti au début de l'année en France, « La Cravate » y a fait couler beaucoup d'encre. C'est que le film prend à bras le corps une question qui hante la vie politique française et européenne, celle de l'extrême droite, en allant à la rencontre de Bastien, un jeune homme de 20 ans qui milite depuis 5 ans pour le Rassemblement National. Quand débute la campagne présidentielle, il est invité par son supérieur à s'engager davantage. Initié à l'art d'endosser le costume des politiciens, il se prend à rêver d'une carrière politique. Avec beaucoup d'intelligence et de finesse, les deux réalisateurs mettent en place un dispositif passionnant qui permet au film de se mettre en abyme et à Bastien de se penser à travers leur regard.
09h30 - Chroniqueur 1 : Pierre Scheurette pour sa revue de presse « Pierre Feuillette »
09h40 - Le Mug découverte : Micha Kapetanovic, directeur événementiel chez Visit Brussels qui organise l'Expérience BD : 3000 m2 d'univers de bande dessinée à découvrir gratuitement. Du 11 au 20 septembre 2020, L'Expérience BD proposera une exposition immersive dans le cadre impressionnant de la Gare Maritime de Tour & Taxis. Les visiteurs déambuleront dans les décors de leurs héros préférés. Un voyage qui emmènera les visiteurs dans 9 univers différents. Le moment est venu de les découvrir ainsi que les autres activités proposées lors de cet évènement inédit dédié au Neuvième Art.
09h50 - Chroniqueur 2 : Cindya Izzarelli pour sa séquence « Cherchez la femme »
L'intelligence artificielle / TRIBUS
Avec Bruno Humbeeck, psychopédagogue à l'UMons, revient sur la notion de faire « école dehors ».
DOSSIER
TRAIL - Institut dédié à l'intelligence artificielle
L'Intelligence Artificielle constitue une opportunité de transformation majeure de nos sociétés pour le bien-être durable de ses citoyens.
Et en cette matière la Belgique n'est pas la traîne. Encore faut-il le savoir.
5 universités francophones (UCLouvain, UMONS, ULB, ULiège, UNamur) et 4 centres de recherche (CENAERO, CETIC MULTITEL, SIRRIS) s'associent pour créer l'Institut TRAIL, dédié à l'intelligence artificielle, et mobiliser ainsi conjointement leurs ressources et expertises, au service du développement régional.
Pour quel objectif ? Et quelle retombée pour notre société ?
On en parle avec Benoît Macq, co-coordinateur, Professeur à l'Ecole polytechnique de l'UCLouvain et Thierry Dutoit, co-coordinateur, Professeur Directeur de l'Institut Numédiart à l'UMONS.
TENDANCEURS
Les influenceurs virtuels sont-ils les nouveaux maîtres des tendances ?
On en parle avec Aurélie Russanowska de BBDO.
Daniel Cohen et Jef Aérosol / Du cinéma avec la sortie de la comédie "Le bonheur des uns..." de Daniel Cohen et du street art avec l'expo "Crossover" de Jef Aérosol...
Dès 11h30, retrouvez « Bagarre dans la Discothèque » avec Adeline Dieudonné et Sébastien Ministru.
Et dès midi :
"La mort qui tue" d'Adeline Dieudonné : la pragoise Jana Cerná, fille de la journaliste et résistante Milena Jesenská, auteur de « Pas dans le cul aujourd'hui », lettre érotique adressée à son amant Egon Bondy, écrite au début des années 1960 et publiée en français en 2014 aux éditions La Contre Allée.
Le réalisateur français Daniel Cohen pour son film "Le bonheur des uns...".
Léa, Marc, Karine et Francis sont deux couples d'amis de longue date. Le mari macho, la copine un peu grande-gueule, chacun occupe sa place dans le groupe. Mais, l'harmonie vole en éclat le jour où Léa, la plus discrète d'entre eux, leur apprend qu'elle écrit un roman, qui devient un best-seller. Loin de se réjouir, petites jalousies et grandes vacheries commencent à fuser. Humain, trop humain ! C'est face au succès que l'on reconnait ses vrais amis... Le bonheur des uns ferait-il donc le malheur des autres ?
L'artiste pochoiriste français Jef Aérosol, l'un des pionniers du « street art », pour son expo "Crossover", à voir à la Galerie Martine Ehmer à Bruxelles du 12/09 au 18/10.
"Quand j'ai réalisé le corpus d'oeuvres de cette exposition, j'étais loin d'imaginer ce qui allait se passer peu après ! Ce satané virus est arrivé et a bouleversé la planète. L'exposition initialement prévue en mars a été annulé et nous sommes entrés en confinement.
En observant les tableaux, j'ai été frappé par la façon dont ils évoquaient la situation. Singulièrement, toutes ces images auraient pu illustrer cette période et on aurait presque pu imaginer que CROSSOVER avait pour thème le confinement et le Covid ! Après six mois de crise, d'incertitudes sur l'avenir et d'interrogations multiples, l'exposition peut enfin avoir lieu, avec les mesures sanitaires et de sécurité qui s'imposent. Il s'agit donc d'un événement qui s'inscrit dans un contexte particulier et que nous n'oublierons pas de sitôt. J'espère que ces images vous parleront, je les vois désormais comme un «crossover» entre «l'avant» et « l'après »..."
(Jef Aérosol)
Le "Boing Boum Tchak" de Sébastien Ministru : la Chinoise Fang Fang pour son livre « Wuhan, ville close » (Stock).
Du début de la pandémie de coronavirus qui bouleverse nos vies, nous ne savons rien. Fang Fang, écrivaine reconnue et habitante de Wuhan, écrit son journal sur les réseaux sociaux chinois.
Pendant plus de 60 jours de strict confinement, ses écrits sont devenus indispensables à des dizaines de millions de lecteurs. Car l'écrivaine parle avec une irrésistible sincérité. Elle raconte la peur, l'espoir et le chagrin dans une ville de 9 millions de personnes. Elle raconte la mort et le traumatisme, la solidarité des habitants, le chaos du début, le courage des lanceurs d'alerte, la débrouille pour acheter à manger, les plaisanteries et la colère qui circulent, le printemps qui vient dans une ville qu'elle aime et la maladie qui n'en part pas.
Fang Fang refuse le simplisme de la glorification ou du blâme. Témoin et écrivain, elle pleure les morts, salue le courage des humbles, et cherche des responsables à la catastrophe. Pourquoi avoir maintenu le silence sur les dates de début de l'épidémie ? pourquoi avoir assuré pendant vingt jours - dramatiquement précieux - que la maladie ne se transmettait pas d'homme à homme ? Qu'est-ce qui empêche la voix des lanceurs d'alerte d'être entendue ? Ces questions nous concernent, nous qui sommes touchés par cette même catastrophe.
L'affaire Jacques Georgin ou l'extremisme meurtrier / 13h20 : L'affaire Jacques Georgin ou l'extremisme meurtrier
Nous sommes dans la nuit 11 au 12 septembre 1970, à Bruxelles.
La Belgique vit au rythme de la campagne pour les élections communales.
Une campagne qui mobilisent les militants et les sympathisants des différentes tendances politiques.
Cette nuit-là quatre compagnons de route du « Front démocratique des francophones », le FDF, ont décidé d'employer quelques heures à coller des affiches du parti dans les rues de Laeken.
L'ambiance est à la bonne humeur mais l'expérience vire au cauchemar lorsqu'une partie de la petite troupe est accostée par plusieurs hommes se revendiquant du « Vlaamse Militanten Orde », le VMO, un groupe d'action nationaliste flamand.
L'agression est violente.
C'est une véritable baston.
Au cours de cette nuit du 11 au 12 septembre 1970, il y a tout juste cinquante ans, Jacques Georgin, l'un des poseurs d'affiches, un enseignant âgé d'à peine 35 ans, va perdre la vie.
Dans « Le Soir », Charles Rebuffat, rédacteur en chef-adjoint du journal écrira :
« Un homme a été assassiné cette nuit, un autre sérieusement blessé.
Ils n'ont pas été victimes de coups malheureux, lancés dans la confusion d'une bagarre qu'ils auraient contribué à provoquer.
Ils ont été assaillis froidement, délibérément, à dix contre deux, par un commando motorisé. (...)
Il ne s'agit pas d'un accident, mais d'un crime.
Il n'a peut-être pas été voulu, mais le risque, au moins, en a été volontairement couru, comme le prouve encore les affiliations respectives des agresseurs et de leurs victimes :
on ne s'est pas trompé de cible. (...)
Il faut oser dire que c'est un crime pour que les hommes responsables de ce pays, quelle que soit leur appartenance idéologique ou linguistique, se décident enfin à prendre toutes les mesures légales pour mettre un terme à l'existence et aux méfaits de ces milices armées, organisées, que l'on a vu croître et embellir sous des uniformes nostalgiques. »
Retour, aujourd'hui, sur l'Affaire Jacques Georgin.
Invités: Jean Rebuffat, journaliste et Thibaut Georgin, fils de la victime.
14 heures : Le Rebetiko, musique centenaire
C'est dans les années 20 que va naître à Athènes, suite à l'exil d'une grande partie de la population hellénophone de Turquie vers la Grèce, un nouveau courant musical frondeur et provocateur. C'est le rebetiko, qui mêle à ses textes empreints d'observations sociales les sonorités orientales des luths, saz et autres bouzoukis. Cette musique et les musiciens qui la jouent seront au cours de l'histoire du vingtième siècle persécutés, interdits, censurés, emprisonnés. Et pourtant le rebetiko survit au fil des décennies, pour être encore actif aujourd'hui, et transmettre une mémoire non pas des puissants, mais du peuple, des pauvres et des laissés pour compte.
Invité : Philippe Delvosalle, de Point Culture.
Réalisation : Roxane Brunet.
Diane Marois nous concocte chaque après-midi, au départ d'un thème, d'une couleur ou d'une époque, un voyage mixant les styles musicaux, les perles fraîchement sorties et les classiques d'un autre temps. Quels messages véhicule la musique ? Que nous racontent les artistes et leurs chansons de notre époque ? Réponses dans Le Feel de Diane, de 14h30 à 16h.
L'actu, ce sont eux qui la font, c'est avec VOUS que nous en rions ! / Walid s'engage, et ce ne sont pas des promesses électorales, à vous divertir, vous déconnecter de la réalité, vous permettre un lâcher-prise et un amusement autour de l'actualité. Avec de l'interactivité, de la proximité, des jeux, des chroniques, des invités. Bref, un état d'esprit à partager au quotidien, 7 jours sur 7.
Au terme de la journée, Arnaud Ruyssen vous propose : un fait du jour largement développé, la journée du web, des chroniques surprenantes, le face-à-face des acteurs de l'actualité (dans CQFD) et une grande page de décryptage et découverte en compagnie de quatre journalistes de la rédaction, en studio.
Eddy Caekelberghs vous propose entretiens et reportages illustrant les grandes tendances et les défis de notre temps. Défi environnemental, climatique, sanitaire, politique ou culturel : 50 minutes alternant réflexion, témoignage, interpellation et pause musicale. Pour mettre notre monde en perspective au bout du jour. Les lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 19h08 à 20h00.
Concerts et rencontres au Festival de Carthage / Direction la Tunisie ce jeudi pour notre segment live, avec des rencontres verbales et musicales récoltées par notre collaborateur Jean-Bernard Rauzer. Avec les participations du directeur des Journées Musicales de Carthage, Imed Alibi, et les artistes Lobna Nooman, le Duo Deux Rives et Gultrah Sound System
Jazz is fun ! / Philippe Baron propose chaque jour un calendrier du jazz pour (re)découvrir les classiques et ceux qui le deviendront.
Façons de Voir : La Biennale d'Enghien / Le bureau Ouest Architecture / La Biennale d'Enghien propose un savoureux dialogue entre art contemporain, nature et patrimoine. Elle a pour titre "De terre et de ciel" et réunit une série d'artistes qui investissent tous les recoins du domaine : pavillons, écuries, jardin des fleurs, souterrain, chapelle castrale, Grand canal... Rencontre avec les commissaires Myriam Louyest et Christophe Veys ainsi qu'avec Caroline Le Méhauté, Pierre Liebaert, Lucile Bertrand, Marcel Berlanger, Lucie Lanzini, Adrien Lucca, Claude Cattelain, mountaincutters, ainsi que Caroline Lamarche, dont les mots accueillent le visiteur à l'entrée. L'événement est gratuit et à découvrir jusqu'au 20 septembre.
Fabrice Kada s'est aussi rendu dans les loges du Rideau de Bruxelles pour une discussion avec Stéphane Damsin de Ouest Architecture. Actif depuis plus de dix ans, le bureau bruxellois travaille sur des projets en lien avec la culture, l'architecture et la société.
Réalisation : Fabrice Kada
Façons de Voir est soutenu par la Direction des Arts Plastiques contemporains et la Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.