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Eric Faye pour "Il suffit de traverser la rue" et le D festival / Le programme de l'émission Le Mug de ce jeudi 26 janvier
Présentation : Elodie de Sélys et Xavier Vanbuggenhout
09h08 - Le Mug d'ouverture : Eric Faye pour "Il suffit de traverser la rue" paru aux éditions du Seuil
Années 2010, un journaliste vit de l'intérieur les convulsions de l'entreprise de presse pour laquelle il travaille depuis un certain temps : rachat, brutalité managériale, obsession du profit envers et contre tout... À l'occasion d'un plan de départs volontaires, il prend ses cliques et ses claques en saisissant au vol une opportunité de reconversion professionnelle. Mais, dans les méandres des organismes de formation qui sont un business à part entière, rien ne va se passer comme prévu, sous le regard de l'ex-homme d'information qui est aussi poète à ses heures perdues. Au fil de ce roman, Eric Faye brosse le tableau d'une classe moyenne incapable de résister à l'offensive néo-libérale et de se mobiliser lorsqu'elle est attaquée. Né en 1963, Éric Faye, ancien journaliste, est l'auteur de romans, nouvelles, récits de voyages et essais. « Il suffit de traverser » la rue est son douzième roman.
09h27 - Chronique 1 : Marie Vancutsem pour sa séquence « Capture d'écran »
09h35 - Le Mug découverte : Focus sur le D FESTIVAL à découvrir au Marni et au Senghor jusqu'au 9 février avec Sara Lemaire, scénographe et dramaturge qui présente « Talweg » au festival.
Un conte cruel circassien où les effets spéciaux et les projections numériques s'allient aux disciplines de l'acrodanse, des mâts, de la roue Cyr, des portés et des contorsions pour vous faire glisser dans un imaginaire aussi beau qu'inquiétant. Reclus dans un sous-sol délabré où trônent une baignoire sur pieds et un immense lustre en cristal, Gabor chavire dans un monde peuplé d'ombres mouvantes qui défient les lois du monde réel. Il y rencontre des monstres/titans, des créatures surnaturelles qui profitent de la porosité de leur monde et de celui de Gabor pour s'infiltrer dans son quotidien. Le résultat est tel un cauchemar tragi-comico-burlesque aux effets visuels impressionnants. En ce qui concerne le festival, il s'agit d'une collaboration du Marni avec le Senghor, 2 scènes interdisciplinaires qui proposent une programmation large en arts de la scène. Le D est une vitrine, une prise de pouls, un échantillon de la pluralité de formes de mouvements à Bruxelles. D comme danse, mais pas que : il est ouvert et mouvant, les partenaires sont d'ailleurs à géométrie variable. Comme la danse elle-même, il s'ouvre au cirque contemporain, aux arts plastiques, aux chorégraphies mêlant danse traditionnelle, hip hop, pour n'en citer que quelqu'un. Il reflète le monde d'aujourd'hui, les préoccupations, les espoirs. Il parle avec le corps de ce qui touche le cœur. Il invente un monde parallèle aussi, parfois.
09h52 - Chronique 2 : Maya Cham pour sa séquence « Sound System »
Comment utiliser votre cerveau pour vivre mieux? (Ed. Les Arènes) / LES TRIBUS
L'impact des couleurs sur le bien-être physique et psychique, avec Cathy Assenheim, (www.cathyassenheim.com) neuropsychologue, auteur et conférencière.
LE DOSSIER
Neurosapiens : Comment utiliser votre cerveau pour vivre mieux (Ed. Les Arènes)
Le cerveau est au centre de nos choix, de nos émotions, de nos relations, bref, de notre vie. Et pourtant, connaître l'organe qui nous rend si unique n'est pas simple. Anaïs Roux nous propose un guide qui aborde avec légèreté des connaissances scientifiques et nous permet de comprendre ce qu'il se passe dans notre cerveau. La recherche nous apporte des réponses passionnantes, parfois drôles et toujours très utiles : Comment le cerveau tombe-t-il amoureux ? Comment gère-t-il les coeurs brisés ? Quels sont les secrets des rêves et de l'intuition ? Qu'est-ce que les biais cognitifs et comment nous trompent-ils ? Comment notre ventre influence-t-il notre cerveau ? Pourquoi le stress est-il utile ? Anaïs Roux est psychologue chez Open Mind, Neurotechnologies, institut privé de recherche en neurosciences cognitives qui accompagne les entreprises dans le développement du bien-être de leurs collaborateurs grâce aux neurotechnologies (biofeedback, réalité virtuelle, neurofeedback...). En 2020, elle a créé le podcast « Neurosapiens », qui compte plus d'un million d'écoutes. Elle sera notre invitée.
TENDANCEURS
Eric Mazuy (www.askmewine.eu) nous propose des accords vins et cuisine asiatique.
Le photographe français Stéphan Gladieu et Franck Chartier du collectif de danse-théâtre « Peeping Tom » / De la photographie avec « Corée du Nord », l'expo de Stéphan Gladieu à voir au Musée de la Photographie de Charleroi. De la danse et du théâtre avec Franck Chartier, co-fondateur du collectif Peeping Tom installé à Bruxelles, pour leur spectacle "Triptych - The missing door, The lost room and The hidden floor".
« Bagarre dans la Discothèque » à 11h30, avec Sébastien Ministru et Laurence Bibot.
Et dès midi :
"Le Classico" de Sébastien Ministru : "Ils étaient dix" de Agatha Christie.
Ils sont dix à avoir reçu l'invitation : des vacances d'été sur l'île du Soldat ! Voilà une proposition à laquelle personne ne saurait résister. Non seulement c'est gratuit, mais l'île a tant fait parler d'elle ! Chacun se demande qui est son nouveau propriétaire - une star d'Hollywood, un milliardaire américain, ou l'Amirauté britannique qui s'y livrerait à des expériences ultrasecrètes ? Aussi, sans vraiment connaître leur hôte, ils accourent volontiers : le médecin, le play-boy, la jeune prof de gym, le juge à la retraite, le général bardé de décorations, la vieille fille grincheuse, le sémillant capitaine, le majordome et sa femme, et M. Davis qui ne s'appelle pas Davis... Qu'ont-ils donc en commun ?
À l'arrivée, cela dit, un par un, tous connaîtront le même sort...
Le photographe français Stéphan Gladieu pour son expo « Corée du Nord », à voir du 28/01 au 21/05 au Musée de la Photographie de Charleroi.
Depuis soixante années, la Corée du Nord suscite interrogations et fascination. Les rares images qui en parviennent émanent des autorités, de rares touristes ou de journalistes étrangers. Ce sont alors des images de propagandes, des témoignages partiels et souvent orientés qui s'imposent à nous, informant peu de la vie que mènent les 26 millions de personnes qui peuplent le pays.
C'est à ce travail d'approche d'une population que s'est attaché Stéphan Gladieu. C'est sans apriori, sans militantisme ni dénonciation que durant divers séjours à Pyongyang et dans la campagne coréenne, le photographe français a posé un regard neuf sur un pays en devenir, parvenant à révéler l'individu au sein du groupe. C'est en effet à une véritable typologie que Stéphan Gladieu s'est appliqué, croisant les hommes, les femmes et les enfants, les métiers, les fonctions, les lieux de travail comme ceux de loisirs, les figures individuelles ou les groupes, conviant à diverses grilles de lecture, à l'exemple d'un August Sander. C'est dans cette citation de Victor Hugo, « La forme c'est le fond qui remonte à la surface » que Stéphan Gladieu inscrit sa démarche photographique. Il développe son travail de portraitiste en créant des images iconiques, lumineuses et décalées, brouillant les cartes entre fiction et réalité.
Le danseur français Franck Chartier, co-fondateur du collectif de danse-théâtre « Peeping Tom » installé à Bruxelles et fondé en 2000 et chorégraphe du spectacle "Triptych - The missing door, The lost room and The hidden floor", à voir les 27 et 28 janvier à Central à La Louvière, du 29 mars au 1er avril à l'Aula Magna à Louvain-la-Neuve.
Trois espaces clos où les corps se déchaînent : un homme perdu entre la vie et la mort dans un labyrinthe dont les portes refusent de s'ouvrir ; un bateau transportant des personnages tourmentés ; et un restaurant englouti par la montée des eaux. Avec ces trois courtes pièces créées entre 2013 et 2017 avec le Nederlands Dans Theater (NDT1) - The missing Door, The lost room et The hidden floor - Peeping Tom propose une réadaptation avec un tout nouvel ensemble de danseurs.
Entre théâtre et création chorégraphique, les performances de Gabriela Carrizo et Franck Chartier partent d'une situation ordinaire pour évoluer vers quelque chose d'étrange. Déstabilisés, les personnages se débattent dans un monde hyperréaliste et inquiétant où les repères temporels se brouillent. Souvenirs ou prémonition ? Les décors, construits comme des décors de cinéma, montrent un espace surprenant et extrême où l'humour...
Des impôts comme s'il en pleuvait / Nous sommes au mi-temps du XVIIIe siècle, chez la marquise du Deffand, célébrité de l'époque.
Son salon littéraire est fameux et son franc-parler remarquable.
Alors que des impôts nouveaux sont censés frapper nobles et propriétaires de la France des Lumières, l'épistolière constate :
« On taxe tout, hormis l'air que nous respirons. »
Comme en écho, au siècle suivant, en 1820, en Angleterre, on peut lire, dans un pamphlet signé par l'Amiral William Sidney Smith, qui est un héros national :
« Ce sont des taxes sur tous les objets entrant dans la bouche, ou couvrant les épaules, ou placés sous les pieds de l'homme, des taxes sur tout ce qui est au-dessus et au-dessous de la terre, ou dans les eaux, des taxes sur tout ce qui vient de l'étranger ou qui est produit à l'intérieur, des taxes sur les matières premières ou sur le surcroît de valeur qui est leur est donné par l'industrie de l'homme, des taxes sur les assaisonnements qui flattent l'appétit, sur les substances qui peuvent rendre la santé aux malades, sur l'hermine qui orne la robe du juge, sur la corde qui pend le criminel, sur le sel nécessaire au pauvre, sur les épices à l'usage du riche, sur les clous qui ferment le cercueil et sur les rubans qui parent la fiancée. »
Entrons dans le monde enchanté de l'impôt : une histoire qui ne date pas d'hier ...
Invité : Eric Anceau, professeur à la Sorbonne.
Auteur, Jean-Luc Bordon, de « Histoire mondiale des impôts - De l'Antiquité à nos jours » ; éd. Passés/Composés.
14 heures : L'histoire de Vivian Maier 2/3
En 2007, John Maloof, un jeune agent immobilier, fait l'acquisition de quelques cartons lors d'une vente aux enchères à Chicago. Ils contiennent de nombreuses photos, des négatifs et des pellicules non développées.
Deux ans plus tard, alors qu'il prend conscience du trésor photographique sur lequel il a mis la main, il apprend par un faire-part de décès publié dans la presse que la photographe a été sa vie durant gouvernante d'enfants auprès de différentes familles.
Voilà comment débute la vie publique de Vivian Maier reconnue aujourd'hui comme figure majeure de la photographie de rue du 20eme siècle mais inconnue de son vivant.
Régine Dubois vous emmène à la découverte de cette personnalité étonnante en compagnie d'Anne Morin, commissaire des expositions de Vivian Maier à travers le monde.
Avec la voix du comédien Bernard Yerlès pour les lectures et illustrations.
Valentine Jongen propose une émission musicale avec des morceaux qui ont fait et qui font encore l’histoire de la musique. L’histoire de la pop, du rock, du jazz, de la musique classique... Le tout agrémenté d’anecdotes, de liens entre les artistes et d’une touche musicologique. Chaque après-midi, il y en aura pour tous les goûts avec une multitude de tubes.
Le festin d'Odin / Il est 17h30. Nous sommes probablement en l'an 865.
Les Vikings, peuple de traditions orales, portées par le vent et les sagas, ont laissé filer l'exactitude des dates. Nous sommes au cœur de l'hiver, vraisemblablement en février, un jour de malheur gris et pluvieux. Disons le 12 du mois. Ce que nous savons cependant, c'est que nous sommes en Northumbrie, qui se situe au cœur du nord de l'Angleterre actuelle.
Qui a dit que l'école était finie? En théorie, c'est Sheila. En pratique, il y a rattrapage sur La Première! Dès 16h, Walid fait la classe et devient votre nouveau maître des colles. Plus qu'un jeu, un état d'esprit complètement yéyé qui voit une bande d'élèves plutôt potaches retourner sur les bancs de l'école pour vous offrir votre récréation de fin d'après-midi. Divertissez-vous avec le jeu antisèche qui vous fera aimer l'école!
Dans un talk agréable et détendu, Julie Morelle et Himad Messoudi réunissent chaque soir autour de la table des chroniqueurs et invités pour décoder, débattre, mieux comprendre l’actu et élargir les horizons. Prenez le temps, avec eux, de découvrir des infos étonnantes, de trouver de nouvelles clés d’analyse et de croiser les points de vue.
Avec son invité·e, Eddy Caekelberghs tente d’avoir Le fin Mot d’un dossier, d’une recherche, d’une page d’histoire ou d’actualité. Démêler les fils conducteurs, les enjeux évidents et sous-jacents. Aller aux essentiels avec un·e spécialiste, acteur·rice ou témoin. Dégager les lignes de force, donner du background, tout en finesse : voilà la promesse !
Au menu, tout ce qui attise l'insatiable curiosité du duo : les nouvelles tendances de l'industrie du divertissement, l'évolution du cinéma, le monde de l'image, de la BD aux expos en passant par les phénomènes digitaux et les festivals. Avec la participation d'invités-surprises. Le tout emballé avec l'inimitable ton 5 Heures, évidemment !
Concert Bamba Wassoulou Groove au Sfinks Mixed / C'était au Festival Sfinks Mixed, l'été dernier. La grande scène s'est enflammée avec un groupe, ou plutôt une machine à danser. Pendant une heure nous étions dans un Bamako électrique et frénétique. Re-voici ces fantastiques et généreux musiciens qui traquent le moindre temps mort lors de leurs prestations. Vive le Mali et vive le Bamba Wassoulou Groove !
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Façons de Voir : La collection Architecture de janvier / A Andenne, Le Phare est un lieu unique rassemblant, dans une architecture remarquable, la Bibliothèque, l'Office du Tourisme et l'Espace Muséal d'Andenne (EMA). Il est né de la rénovation de l'ancienne École normale, datant des années 30, qui abritait l'une des dernières piscines Art déco de Belgique. Visite en compagnie de Christine Van Acker
La jeune architecte Clémentine Dekimpe est lauréate du Prix Van Hove 2022 pour son mémoire "La cuisine collective : un manifeste entre production et commensalité" (UCLouvain Loci Bruxelles). Dans ce travail engagé, elle interroge la relation entre production et consommation à travers l'espace de la cuisine collective et publique. Explications avec Fabrice Kada.
Rencontre enfin avec Sarah De Laet, autour de sa conférence gesticulée « j'habite, tu habites, ils spéculent ». Une conférence subtile qui part d'un constat : les loyers flambent, de plus en plus de personnes vivent en rue, etc. Mais que se passe-t-il dans nos villes ? Une proposition de Fanny Lacrosse.
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
