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Un réveil chaleureux orchestré par Charlotte Dekoker, pour commencer la journée avec des découvertes culturelles, balades, sciences, bouquins, jardin, cuisine, sorties... Et tous les dimanches, un artiste à la table de votre petit-déjeuner. De quoi vous concocter le programme idéal pour votre fin de semaine... Mais aussi les jours fériés !
Années 60 : Quand les femmes étaient interdites de terrains de football / Années 60 : Quand les femmes étaient interdites de terrains de football
¿L'avenir appartient définitivement au football féminin¿. Ces mots, c'est Gianni Infantino, le président de la FIFA, qui les a prononcés lorsque la Coupe du monde féminine s'est refermée en cet été 2023.
Est-ce vrai ? Impossible à prévoir, évidemment. Ce qui est certain en revanche, c'est que les footballeuses habitent très peu notre passé. Mais il y a eu des saillies, des moments, des époques où les femmes ont tenté d'occuper le terrain.
C'est ce qu'il s'est passé, notamment, dans les années 60 et 70, au moment où l'Union belge, après avoir interdit aux femmes de jouer sur les mêmes installations que les hommes, a bien dû céder et reconnaître un championnat féminin de football.
On se replonge dans l'histoire du foot féminin pour éclairer d'une nouvelle lumière la situation actuelle en compagnie de Valérie Piette professeur d'histoire contemporaine à l'université libre de Bruxelles, et Lise Burion, journaliste à la rédaction des sports et qui commentait, notamment, la dernière Coupe du monde.
Présentation : Hélène Maquet et Bertrand Henne
Réalisation : Jonathan Remy
Nos années Goldman et la littérature par temps de crise avec Ivan Jabonka et Jean-Philippe Toussaint / « Il est aujourd'hui une institution mais il avait tout pour rester anonyme. Il a tout fait pour le redevenir » : c'est ce qu'écrit l'historien Ivan Jablonka à propos de Jean-Jacques Goldman. Il signe un texte (« Goldman », Seuil) sur nos années Goldman, l'un des livres évènements de cette rentrée.
« L'heure de l'autobiographie, pour moi, aurait-elle sonné ? ». C'est la question que formule Jean-Philippe Toussaint dans son nouveau livre (« L'échiquier », LES EDITIONS DE MINUIT). Nous y apprenons, notamment, que la naissance de sa passion pour la littérature est liée à sa passion pour les échecs. L'écrivain nous raconte, aussi, comment la littérature l'a aidé à traverser les semaines de confinement.
Ivan Jablonka et Jean-Philippe Toussaint sont nos invités !
L'écrivaine Blandine Rinkel était à la prison de Fleury-Mérogis avec un groupe de détenus, cette semaine. Elle évoque cette expérience dans une lettre qu'elle nous adresse depuis l'établissement pénitentiaire.
Tic-tac, tic-tac... Klok la table qui claque.
Meunier tu dors encore ? Et si on arrêtait de nous trainer dans la farine ?
Evasions gourmandes : les tables de Michel Verlinden. / En guise d'apéritif, le portrait d'un chef `terroiriste'. Du nord de sa France, il a essaimé sur nos terres belges emmenant dans ses paniers gourmands, de bons produits de terroir mais à la sauce belge ! Klok la table qui claque : portrait (après dégustation) by Carlo De Pascale.
Y'a quoi dans nos paquets de farine ? De la farine ! Oui mais de quoi parle-t-on ? De la céréale (hybridée ou pas) à la mouture finale (avec ou sans additifs), qu'est ce qui en fait la qualité ? Peut-être utile de décortiquer le grain avant de plonger les mains dans le levain.
Pour nous guider à travers champ :
Sans doute le boulanger le plus érudit sur la question ; ancien journaliste devenu artisan et écrivain militant : Adriano Farano. Le créateur de l'enseigne devenue référence « Pane vivo » est aussi l'auteur de cet ouvrage : « Je ne mangerai pas de ce pain-là » Ed Rouergue. Sans langue de bois, il nous convoque pour une réflexion sur ce que l'industrie en a fait, pour le meilleur et pour le pire.
A peine encore une trentaine de meuniers en Belgique en 2023. Se sont-ils endormis ? Probable sauf que certains engagé(e)s ont ressorti les meules poussiéreuses des hangars. Parmi ceux-ci : Ambroise De Greift du Moulin de Vencimont en Province de Namur : outils ancestraux et blés locaux opèrent la magie et connaissent un succès qu'il n'aurait pas cru possible encore en 2017 !
Enfin retournons sillonner nos routes gourmandes. Si vous n'en avez pas l'occasion ou le temps, l'ami Michel Verlinden de Vif Week-End, se charge de l'écrémage cette année encore. Au final, une promesse : le meilleur, rien que le meilleur de nos tables belges !
Food-Team : Sophie Moens/ Carlo De Pascale/ Michel Verlinden/ Adriano Farano/ Ambroise De Greift
Vincent Vandervenet et Louis Dubreuil à la réalisation
Stephane Delhougne à la production
Alexandra Vassen à la programmation musicale.
JO de Paris / La forêt canadienne / Le 26 juillet 2024, ce sera le coup d'envoi des Jeux Olympiques de Paris. Aujourd'hui, à 11 mois de ce coup d'envoi, à un an aussi des paralympiques, qui vous débuter dans la foulée, nous nous penchons sur l'aspect environnemental de ces Jeux. Seront-ils les plus verts de l'histoire comme l'annoncent les organisateurs ? Reportage à Paris de Jean-Marc Vierset et Anne-Sophie Bruyndonckx.
Nous serons aussi au cœur de la forêt canadienne. De terribles incendies frappent toujours cette région du monde, des millions d'hectares sont partis en fumée. Alors certains se mobilisent pour protéger ces forêts. Les protéger à perpétuité. Vous comprendrez en écoutant le reportage de Pascale Guéricolas sur place.
Madame de Sevigné : les choses n'arrivent quasi jamais comme on se les imagine / Nous sommes au printemps 1696 », à Grignan, dans la Drôme, au sud-est de la France.
Sur le registre paroissial on relève l'inscription suivante :
« Le dix-huit avril de la sus dite année a été ensevelie dans le tombeau de la maison de Grignan, dame Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné, décédée le jour précédent, munie de tous ses sacrements, âgée environ de soixante et dix ans.
Signé : Delubac, curé, Jacomin et Coulon ».
Dix jours plus tard, madame de Grignan, la fille de la défunte, répond aux condoléances du Président de la région de Montpellier :
« Votre politesse ne doit point craindre, Monsieur, de renouveler ma douleur, en me parlant de la douloureuse perte que j'ai faite...
Je suis très persuadée (...) que vous ne sauriez avoir appris le malheur épouvantable qui m'est arrivé, sans répandre des larmes : la bonté de votre cœur m'en répond.
Vous perdez une amie d'un mérite et d'une fidélité incomparable : rien n'est plus digne de vos regrets ; et moi, Monsieur, que ne perdé-je point !
Quelles perfections ne réunissait-elle point, pour être à mon égard, par différents caractères, plus chère et plus précieuse !
Une perte si complète et si irréparable ne porte pas à chercher de consolation ailleurs que dans l'amertume des larmes et des gémissements.
J'étais bien loin d'y être préparée : la parfaite santé dont je la voyais jouir, un an de maladie qui m'a mise cent fois en péril, m'avaient ôté que l'ordre de la nature pût avoir lieu à mon égard...
Je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal ; je le souffre, et le sens dans toute sa rigueur.
Je mérite votre pitié, Monsieur. »
A travers les centaines de lettres que Madame de Sévigné a échangées avec sa fille, c'est une partie du siècle de Louis XIV que l'épistolière nous donne à voir : ses petits et ses grands événements.
C'est aussi l'expression d'un amour maternel passionnel.
Avec nous : Manuel Couvreur, professeur à l'ULB, membre de l'Académie royale de Belgique.
Eline Schumacher pour la création de "L'amour c'est pour du beurre" / Le programme de l'émission Kiosk de ce samedi 2 septembre :
Présentation : Cindya Izzarelli
Invité.e.s :
Eline Schumacher pour la création "L'amour c'est pour du beurre"
Après ses récents succès, La ville des zizis et La bombe humaine, Eline Schumacher revient en force avec L'amour c'est pour du beurre, une comédie d'amour humaniste. En explorant en toile de fond La Nuit des Rois de William Shakespeare, texte extrêmement jouant, la metteuse en scène met en lumière la pulsion du théâtre, sur fond d'ambiance carnavalesque, excitée par l'ingénuité des personnages, les jeux sur le langage, les quiproquos et les accidents.
Tout le monde a mal quelque part : au corps, à la tête ou au cœur. Six personnes (seule Nadine n'est pas venue) viennent se soigner au sein d'un groupe, réunies par une animatrice, doux mélange entre une artiste et une assistante sociale. Ces êtres ingénus viennent faire du théâtre pour « aller mieux ». Tout le monde est de bonne volonté pour essayer de monter La Nuit des Rois de Shakespeare, dans une salle de gym. Iels font du théâtre, assis·es sur un plinth ou dans les espaliers. À travers des mots empruntés ou des silences gênés, leur humanité apparaît et nous confronte à la solitude de ce monde, où prendre soin est parfois mis de côté.
À découvrir au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles, au Théâtre de Namur et au Mars (Mons arts de la scène).
Chroniques :
Elisa Goffart et Eric Russon
La géo-poétique de Kenneth White / On découvre la géo-poétique de Kenneth White, poète écossais exilé en Bretagne, décédé tout récemment, le 11 août dernier. Il s'est éteint à 87 ans dans cette Bretagne où il s'était installé au début des années 1980 et où il avait imaginé son « atelier atlantique », dans une ancienne maison de pêcheur que l'on retrouve au cœur de son récit La Maison des marées (Albin Michel, 2005).
En 2007, Pascal Goffaux le rencontrait dans cette maison, promontoire accroché au-dessus de la baie de Lanion. Entre errance et force de la terre, Kenneth White partait toujours du réel, même infime, pour saisir le mouvement et son énergie.
Une jolie façon de mettre en avant l'offre de podcasts de La Première.
Le rôle de la génomique dans la lutte contre les douleurs extrêmes et ... la sélection des bovins ! / Fabienne Vande Meerssche reçoit dans LES ECLAIREURS Roberta Gualdani, chercheuse qualifiée FNRS, attachée au groupe de recherche Physiologie Cellulaire de l'Institut de Neurosciences de l'UCLouvain (IoNS) ; ses travaux visent à mieux comprendre les douleurs extrêmes, fréquentes notamment chez les personnes diabétiques ou souffrant de névralgie du trijumeau et mettre au point un médicament de précision qui cible la mutation de la protéine à l'origine de ces douleurs, & François Thoreau, Chercheur Qualifié FNRS, anthropologue des techniques, professeur associé au Centre de recherches Spiral (Sciences politiques) de l'ULiège ; ses travaux actuels portent sur les technologies génomiques utilisées dans la sélection et la reproduction des bovins, et à la façon dont elles traduisent, dans leurs corps, des valeurs humaines d'amélioration de la santé, de la biodiversité ou encore la réduction de leur impact environnemental.
La Du Barry / Le soleil ne s'est pas levé ce matin, sur la place de la Révolution. Les nuages sont bas, et la brume insidieuse rend l'atmosphère particulièrement... Mortifère. Au loin, une partie de la foule massée au pied de l'échafaud peut déjà percevoir le cliquetis des fers et le bruit des roues de bois du chariot qui s'amène. Oh non, il ne s'agit pas d'un marchand égaré. Cette calèche est pleine de condamnés. À mort. Le bourreau, Charles-Henri Sanson, est celui à qui on a confié la lourde charge de mettre fin à la vie de ceux qu'on lui confie. Il en a vu passer, déjà, des victimes de la Terreur révolutionnaire. Son cœur et son âme sont hermétiques aux regards éplorés et aux plaintes. Pourtant, en cette fin de matinée, il sera saisi au plus profond de ce qui lui reste de bon cœur. Parmi les cous à raccourcir aujourd'hui se trouve celui d'une ancienne amie : Jeanne du Barry.
Une femme au destin extraordinaire, que personne n'aurait pu prédire si ce n'est Dieu lui-même. De roturière à maîtresse royale, elle a prouvé qu'il n'y avait qu'un pas. Mais ce matin, elle, parmi tant d'autres, va mourir pour une raison qui lui échappe. Elle tombe sous le joug de cette fameuse Loi des Suspects qui terrorise le Tout-Paris. Le comité de Salut Public s'est chargé de mettre fin à bien des destins. Et s'il fera son devoir comme il l'a toujours fait, Charles-Henri Sanson, ce matin, a les pieds de plomb. Alors que la brume dévore la lame de sa guillotine, il enfile sa cagoule grossièrement taillée lorsque des corbeaux, volant en nasse, traversent le brouillard et viennent se poser sur la structure de bois. Cela fait longtemps qu'il ne les chasse plus. Ce serait inutile de toute façon. Ils sont le signe que le chariot des condamnés arrive. Voilà qu'il entend déjà les cris. Nous sommes le 8 décembre 1793, le froid mord aux chevilles et crispe les doigts. Il est 11 heures, et c'est l'heure H, de mon histoire.
Sacré français! continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre.
Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, Alexandra Vassen cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
En Quête de Sens est un magazine qui accueille tour à tour les émissions Libres, ensemble (Centre d'action laïque), Il était une Foi (CathoBel), La Voix protestante (Association protestante de radio et télévision), Orthodoxie (Eglise orthodoxe en Belgique), Shema Israel (Consistoire central israélite de Belgique).
Nos années Goldman et la littérature par temps de crise avec Ivan Jabonka et Jean-Philippe Toussaint / « Il est aujourd'hui une institution mais il avait tout pour rester anonyme. Il a tout fait pour le redevenir » : c'est ce qu'écrit l'historien Ivan Jablonka à propos de Jean-Jacques Goldman. Il signe un texte (« Goldman », Seuil) sur nos années Goldman, l'un des livres évènements de cette rentrée.
« L'heure de l'autobiographie, pour moi, aurait-elle sonné ? ». C'est la question que formule Jean-Philippe Toussaint dans son nouveau livre (« L'échiquier », LES EDITIONS DE MINUIT). Nous y apprenons, notamment, que la naissance de sa passion pour la littérature est liée à sa passion pour les échecs. L'écrivain nous raconte, aussi, comment la littérature l'a aidé à traverser les semaines de confinement.
Ivan Jablonka et Jean-Philippe Toussaint sont nos invités !
L'écrivaine Blandine Rinkel était à la prison de Fleury-Mérogis avec un groupe de détenus, cette semaine. Elle évoque cette expérience dans une lettre qu'elle nous adresse depuis l'établissement pénitentiaire.
Chaque semaine, ICI Radio-Canada Première, RTS La 1ère, La Première de la RTBF et France Inter proposent à 3 millions d'auditeurs du monde entier une émission culturelle innovante autour de la culture à travers les livres.
