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Focus sur le "Diner de cons" et "Tarmac, Vandales, le podcast sur l'histoire du graffiti en Belgique" / Le programme de l'émission Le Mug de ce lundi 04 décembre
Présentation : Elodie de Selys et Xavier Vanbuggenhout
09h10 - Le Mug d'ouverture : Daniel Hanssens et Pierre Pigeolet pour "LE DINER DE CONS" de Francis Veber et mise en scène de Daniel Hanssens à découvrir du 19/12 au 31/12 au Centre Culturel d'Uccle
Si Pierre (Pierre Pigeolet) vous invite un soir a` di^ner, méfiez-vous ! Pierre a une spécialité : le di^ner de cons ! Un di^ner qui a lieu une fois par semaine et dont le principe est tout simple : chaque invité doit amener un con. Celui qui a amené le con le plus spectaculaire est déclaré¿ vainqueur. Ce soir, Pierre est ravi. Il a mis la main sur un champion du monde, Franc¿ois (Daniel Hanssens). Pierre s'appre^te a` passer un grand moment. Il ne se doute pas de ce qui l'attend. Il va vite découvrir qu'avec Franc¿ois les soirées sont toujours imprévisibles. On ne présente plus cet indémodable classique des comédies franc¿aises ! D'abord véritable phénomène a` sa création, cette pièce est devenue un standard du théa^tre contemporain. E¿norme succès tant théa^tral que cinématographique jamais démenti, « Le Di^ner de Cons » vous emmène durant deux heures dans une valse de fous rires. Chaque réplique est dosée, rigoureuse, inattendue, tendre, éclatante ... La plume de Francis Veber fait mouche et les spectateurs sont toujours enchantés de retrouver l'indétrônable Franc¿ois Pignon.
09h30 - Chronique 1 :" Sur une bande magnétique un peu folle" - Olivier Monssens
09h40 - Le Mug découverte : Corentin Dombrecht, co-réalisateur du podcast de Tarmac, Vandales, le podcast sur l'histoire du graffiti en Belgique dont les 3 premiers épisodes sont déjà disponibles sur Auvio.
Ne confondez pas Vandales avec le Street Art, ici on touche à l'aspect originel du graffiti, cette forme brute et illégale d'art dictée par l'adrénaline et la soif de reconnaissance. Métros, trains, tunnels, autoroutes, façades, terrains vagues, tout y passe ! Dans cette série de 10 épisodes qui retracent 40 ans d'histoire, Nora, jeune passionnée part à la rencontre des pionniers du graf en Belgique pour compiler des anecdotes inédites à couper le souffle, un véritable travail d'investigation exclusif en version podcast, plusieurs oeuvres ou expos ayant en effet illustré la thématique avant nous. Dans vandales, les OG nous racontent ce qui les motive, ce qui les distingue, leurs affiliations, leurs styles, la préparation minutieuse de leurs coups de maître et les risques encourus. Avec entre autres Eros, Rage, Sozy One, Dema, Jaba, Defo, Billy. Vandales, c'est de la bombe baby!
09h50 - Chronique 2 : "Images de marques" - Jean-Marc Panis
LE DOSSIER: Génération Z, que signifie apprendre aujourd'hui? / LES TRIBUS
Tribus : "La cigale", c'est le nom du premier testament participatif au monde. Un réseau social créé pour exprimer aux proches ce qui compte pour vous ici et maintenant et ce qui vous semblera important en cas de décès. On en parle avec Jonathan Dellicour et Pierre Huybrechts, initiateurs du projet.
LE COUP DE POUCE
Evoquer le cyberharcèlement dans un film, c'était le pari de la réalisatrice Nora El Hourch. Pari réussi puisque "HLM Pussy" a remporté le Prix du Jury Junior au récent Fiff, et sera présenté ce soir dans le cadre du Cinemamed.
LE DOSSIER
Génération Z : que signifie apprendre aujourd'hui?
Une fracture s'est ouverte dans le rapport au savoir de la génération Z.
On l'a déconnectée du désir d'apprendre pour la plonger dans le numérique et l'instantané.
Elle est, dès lors, obligée de jongler entre consommation et apprentissage. L'école et les parents sont pris de court. Or les adolescents d'aujourd'hui ont un besoin crucial de transmission, d'accompagnement... et d'adultes sur qui compter.
Que nous demandent-ils pour réactiver leur appétence et l'espérance qui la fonde ? De quoi ont-ils besoin pour construire le sens de leurs apprentissages ? Brigitte Prot est l'autrice du livre "Génération Z", éd. Odile Jacob
LES TENDANCEURS
Mélanie Guisset et ses bons plans green met en avant les superfood dans sa chronique du jour. Des infos à retrouver sur melting.green.
Agnès Varda / Le code Hays / Du cinéma avec d'un côté, l'expo de la Cinémathèque française « Viva Varda » pour les 5 ans de la disparition d'Agnès Varda en mars prochain, l'une des figures importantes de la Nouvelle Vague. De l'autre, l'autocensure à Hollywood et le code Hays, à l'occasion de la sortie du livre "Le Code Hays". On en parle avec Dick Tomasovic, notre spécialiste cinéma.
Toute semaine, spéciale « Bagarre dans la Discothèque » l'équipe d'Entrez sans frapper contre des personnalités emblématiques de la RTBF pour les "70 ans ensemble".
Ce lundi : Michel Lecomte et Hélène Maquet.
Et dès midi :
La chronique de Josef Schovanec : L'auteur japonais Kenzaburô Ôe, lauréat du prix Nobel en 1994, qui nous a quittés le 3 mars dernier.
Le 29 mars prochain, ce sera les 5 ans de la disparition d'Agnès Varda, une des figures importantes de la Nouvelle Vague.
À cette occasion, la Cinémathèque française à Paris présente une exposition « Viva Varda », à voir jusqu'au 28 janvier.
Agnès Varda est souvent présentée comme une femme libre qui n'a jamais cessé de se réinventer, guidée par un désir toujours inassouvi d'expérimentations. Une femme cinéaste que le goût pour les autres et l'appétit des rencontres aurait conduit à traverser, à sa guise, les catégories : court et long métrages, fiction et documentaire, argentique et numérique. Comme si sa détermination avait garanti le fait qu'aucun carcan - esthétique, politique, économique - ne contienne sa folle liberté. Il est vrai de dire que Varda était libérée. Dans sa jeunesse et alors que les femmes vivent encore sous l'emprise du Code Napoléon, elle fait des choix de vie conjugaux, sentimentaux et familiaux très modernes : vivant une dizaine d'années en concubinage quand le mariage est une norme à laquelle il est difficile d'échapper, un temps en couple avec une femme (Valentine Schlegel), ou encore choisissant d'élever sa fille sans le père biologique. Dans sa vie professionnelle, Varda a été tout aussi audacieuse. Mais la célébration d'une artiste ayant navigué avec aisance entre les formats et supports - le cinéma, mais aussi la photographie et l'art contemporain - peut avoir tendance à effacer les renoncements que ses partis pris lui ont coûtés.
L'autocensure à Hollywood et le code Hays, à l'occasion de la sortie du livre "Le Code Hays" de Francis Bordat et Frédéric Cavé (AFRHC - Association française de Recherche sur l'Histoire du Cinéma).
En mars 1930, les studios hollywoodiens se dotent d'un nouveau Code de production qui établit les règles consenties par l'industrie hollywoodienne pour désamorcer l'activité des innombrables organes de censure qui entravaient l'exploitation des films aux États-Unis. Sur la base d'archives inédites, le premier des deux essais composant ce livre relate la genèse de ce texte. On voit s'y confronter des points de vue opposés sous l'arbitrage de Will H. Hays, président de la MPPDA (l'association professionnelle des studios), jusqu'à la signature par les producteurs réunis d'un accord qui, contrairement à ce qu'on a pu dire, a efficacement gouverné le cinéma hollywoodien entre 1930 et 1934. Le second essai entreprend de corriger l'image presque universellement négative du « patron » de l'autocensure. Non seulement Hays fut un immense diplomate, mais il a contribué de façon peut-être décisive à l'avènement de « l'âge d'or » hollywoodien.
On en parle avec Dick Tomasovic, chargé de cours en histoire et esthétique du cinéma et des arts du spectacle à l'ULg.
Polar et littérature de genre avec Michel Dufranne : Le grand écart entre un polar potache belge et un thriller psychologique français :
- Ludovic Mélon, La Brigade des buses, Calmann-Lévy
- Anouk Shutterberg, La Nuit des fous, Récamier/Noir
Le surréalisme en Belgique / Nous sommes en novembre 1924.
C'est à cette époque que commence la publication d'une série de tracts intitulée « Correspondance ».
Une aventure éditoriale que l'on considère comme étant la première manifestation du surréalisme en Belgique.
A l'initiative de ce projet, on retrouve Camille Goemans et Marcel Lecomte, mais surtout Paul Nougé qui, quelques années plus tôt, a participé à la fondation du Parti communiste belge.
Peu de temps après, Nougé rencontre les surréalistes français, Louis Aragon, André Breton et Paul Éluard, et signe, le 21 septembre 1926, une tribune intitulée « La Révolution d'abord et toujours » qui parait dans le journal communiste « L'Humanité ».
On peut y lire :
" Plus encore que le patriotisme, qui est une hystérie comme une autre, mais plus creuse et plus mortelle qu'une autre, ce qui nous répugne, c'est l'idée de Patrie qui est vraiment le concept le plus bestial, le moins philosophique dans lequel on essaie de faire entrer notre esprit.
Nous sommes certainement des barbares, puisque une certaine forme de civilisation nous écœure."
1926 marque l'ébauche de la constitution du groupe surréaliste de Bruxelles avec l'arrivée de Louis Scutenaire et, bien sûr, René Magritte.
La collaboration entre parisiens et bruxellois sera souvent très tendue.
Plus tard encore les Wallons, avec notamment Achille Chavée, développeront leur propre mouvement.
Les surréalistes belges veulent transformer le monde à partir du langage et de la représentation, leur activité va se développer sur près de soixante ans, couvrant trois générations.
Le mouvement, dans son ensemble, par-delà les frontières, aura marquer durablement le vingtième siècle.
Pourquoi ?
Les Belges ont-ils cultivé leur particularisme ?
Comprenons-nous bien leur héritage lorsque l'on parle, aujourd'hui, de « surréalisme à la belge » pour décrire la moindre situation incongrue, voire stupide ?
Invité : Xavier Canonne, historien de l'art, directeur du Musée de la Photographie de la Communauté française de Charleroi.
Conférence : Le surréalisme en Belgique.
Mardi 5 décembre, 12h, au Cercle Royal Gaulois Artistique & Littéraire, 5 rue de la Loi, 1000 Bruxelles.
Exposition à BOZAR : 21 février-16 juin 2024.
14 heures : La villa Cavrois
L'Hôtel Solvay, le Palais Stoclet, la Villa Savoye... Ces édifices emblématiques et largement reconnus aujourd'hui ont vu le jour grâce aux paris fous de riches propriétaires qui, à contre-courant, ont osé la modernité pour s'inscrire dans d'autres façons de vivre. La clé de la réussite? Une totale liberté de créer accordée à l'architecte et... un budget illimité.
La Villa Cavrois s'inscrit elle aussi dans ce patrimoine architectural d'exception et cette démarche audacieuse. Elle est le fruit du coup de foudre de Paul Cavrois, riche industriel du Nord de la France, pour un jeune théoricien de l'esthétique moderne, l'architecte Robert Mallet Stevens.
Yasmine Boudaka retrace l'épopée de cette incroyable demeure en compagnie Carine Guimbart, administratrice de la circonscription nord des Hauts de France.
Valentine Jongen propose une émission musicale avec des morceaux qui ont fait et qui font encore l’histoire de la musique. L’histoire de la pop, du rock, du jazz, de la musique classique... Le tout agrémenté d’anecdotes, de liens entre les artistes et d’une touche musicologique. Chaque après-midi, il y en aura pour tous les goûts avec une multitude de tubes.
Colin Chapman, le revers de la médaille / Circuit automobile d'Hockenheim, Allemagne.
Le bruit des moteurs, l'aura des pilotes et l'odeur si particulière du goudron prêt à en découdre. Les rutilants chars de gladiateurs de l'ère moderne, depuis plusieurs tours déjà, se rendent coup pour coup.
L'épreuve du jour, comptant pour le championnat de Formule 2, attire tous les regards. Non pas que la petite sœur de la catégorie reine qu'est la Formule 1 soit des plus impressionnantes. Mais aujourd'hui, le meilleur pilote de tous les temps est en train de courir, sur une Lotus. La marque de sa vie, celle qui lui a permis de glaner un nombre déjà impressionnant de victoires.
Jim Clark est en passe de conclure une nouvelle démonstration de force. Il est le croquemitaine, les autres pilotes sont des agneaux. Chaque mètre de bitume chauffe et semble craqueler sur son passage. Clark n'a pas de limites. Un seul objectif : la victoire. Chaque nouveau virage est l'occasion de faire mieux que le précédent ; et de montrer à son patron, Colin Chapman, qu'il est le meilleur. Les deux hommes ont noué une relation comme il en existe peu dans le sport automobile. Ils se respectent mutuellement, savent bien ce que l'un peut apporter à l'autre. Chapman créé des voitures comme personne n'en a conçu auparavant, et Clark se charge de les faire gagner. Tandem redoutable s'il en est.
Mais aujourd'hui, voilà que le destin décide de s'en mêler. Alors qu'il est à son apogée, Chapman va se prendre la foudre. Voilà que d'un coup, sans prévenir, la voiture de Clark sort de la piste à pleine vitesse, et oh ! se fracasse dans le mur. Il meurt. Sur le coup.
Colin Chapman vient de payer ce que certains appellent la rançon du succès.
Nous sommes le 7 avril 1968, un drapeau rouge flotte dans les airs. Il est 14h30, et c'est l'heure H de mon histoire.
Qui a dit que l'école était finie? En théorie, c'est Sheila. En pratique, il y a rattrapage sur La Première! Dès 16h, Walid fait la classe et devient votre nouveau maître des colles. Plus qu'un jeu, un état d'esprit complètement yéyé qui voit une bande d'élèves plutôt potaches retourner sur les bancs de l'école pour vous offrir votre récréation de fin d'après-midi. Divertissez-vous avec le jeu antisèche qui vous fera aimer l'école!
Un magazine info pour décoder, débusquer et débattre avec l'objectif de mieux comprendre l'actualité, élargir les horizons, bref... provoquer des déclics.
Philippe Delacote : Le sommet des trois bassins / Le 26 octobre dernier, à Brazzaville, en Afrique, tout comme au début de l'été �� Belem, au Brésil, les pays des 3 principaux bassins des forêts tropicales se sont réunis pour tenter de lutter contre la déforestation.
Eddy Caekelberghs tente d'en avoir Le Fin Mot avec Philippe Delacote, spécialiste et économiste de la transition et de la déforestation.
Au menu, tout ce qui attise l'insatiable curiosité du duo : les nouvelles tendances de l'industrie du divertissement, l'évolution du cinéma, le monde de l'image, de la BD aux expos en passant par les phénomènes digitaux et les festivals. Avec la participation d'invités-surprises. Le tout emballé avec l'inimitable ton 5 Heures, évidemment !
Princesse Mansia M'Bila / Fränder / Musicienne congolaise installée en Belgique, Princesse Mansia M'Bila a des vies multiples. Elle a décidé de se poser et d'évoquer son parcours dans un livre intitulé `Le diamant des Bakongo'. Elle nous rejoint en studio pour parler famille, musique, mais aussi de son pays d'origine et de relations entre RDC et Belgique.
Sur leur second album, `FRÄNDER II', le groupe scandinave Fränder propose une musique avant-gardiste et très personnelle, mélangeant des échos subtils de rock aux sons de la musique traditionnelle suédoise et estonienne, le tout sur des instruments acoustiques. Découverte.
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Que tu croies / Ecoute la pulsation du monde / Que tu croies
Entre héritage familial, culturel, spirituel, philosophique et scientifique, la quête de sens est omniprésente chez l'être humain.
La vie est-elle une suite logique de cause à effet ou une force invisible plus forte que nous, nous guide-t-elle ?
Installées dans un état de conscience profond, entre le sommeil et l'éveil, nous entendrons des personnes en réflexions autour de l'existence d'une vie après la mort, de la notion d'âme, d'expériences d'exorcisme, de théorie mathématique, de révélation chamanique ou de rejet de toutes pensées mystiques.
Une réalisation de Julie Michaud et Nora Helali
Produit par Voa production : Marie Bétbèze, avec le soutien de l'acsr et du FACR
Suivi de :
Ecoute la pulsation du monde
Ecoute. La respiration du monde. Le souffle contenu. Le souffle retrouvé. Déployé. Ecoute le battement de ton coeur. La pulsation de la vie. Le chant de la Terre. Couche-toi tout contre. Contre la peau, contre la paume du temps. Ecoute la mémoire qui gronde. Ecoute ma voix qui rejoint la tienne. Et garde la main ouverte...
Un texte écrit et lu par Tatiana Gerkens
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.